Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo a déploré le 17 janvier à Brazzaville l’attitude sceptique des professionnels des médias à se conformer aux normes de la presse en acquérant la carte d’identité professionnelle, comme recommandé aux Assises de la presse congolaise de 2018 et aussi par la loi n°8-2001.
« Le Conseil, malgré une vaste campagne menée à Brazzaville et à Pointe-Noire, n’a enregistré aucun dossier de demande d’attribution de la carte de presse», s’est plaint Philippe Mvouo, lors de la cérémonie de présentation des vœux à la presse.
Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication a ainsi jeté l’anathème sur les promoteurs et dirigeants des médias qui, selon lui, encourageraient leurs journalistes à demeurer longtemps dans l’anonymat. « D’où la tendance au mercenariat ou à la prédation journalistique », a-t-il dit.
Philippe Mvouo a ajouté qu’en 2019, la régulation, l’autorégulation et la co-régulation afficheraient une nouvelle donne dans les relations entre son organisme avec tous les acteurs qui interviennent dans l’information et la communication. Il a aussi annoncé la mise en place prochaine de la plate-forme des associations des journalistes.
Profitant de cette occasion Philippe Mvouo a interpellé le Comité de suivi à appliquer les résolutions et recommandations notifiées conformément aux conclusions du forum d’octobre.
Il a procédé à l’attribution de la carte de presse honoraire à un échantillon de 8 journalistes à la retraite. Parmi eux, Anne Marie Samba qui a exhorté les journalistes au sacrifice et à l’amour du travail.