Pierre Ngolo appelle la Banque mondiale à soutenir le Congo dans la lutte contre la corruption

Le président du Senat, Pierre Ngolo a appelé le 17 mai à Brazzaville les administrateurs du groupe de la Banque mondiale à accompagner les autorités et les institutions dans la lutte contre la fraude, la corruption et la dilapidation des deniers publics considérées comme des véritables freins pour le développement économique du Congo.  

Lors d’un échange avec la délégation du groupe de la Banque mondiale, conduite par le président du groupe Afrique 2 de la Banque Mondiale, Abdoul Salam Bello, le président de la chambre haute du parlement a sollicité un accompagnement soutenu de cette institution financière afin de juguler les détournements des fonds publics : « Nous constatons qu’il y a des véritables freins : la corruption, la fraude, la dilapidation des deniers publics », a expliqué Pierre Ngolo.

« Si nous devons aller véritablement vers le développement, il faut mettre l’accent vers la lutte contre les antivaleurs. Il s’agit là d’une transformation des mentalités qui est un processus mais sur lequel nous intensifions les efforts. Et là aussi, nous sollicitons toujours l’apport de la Banque mondiale pour bien mener et réussir à éradiquer ce fléau », a-t-il poursuivi.

Le président du Sénat s’est par ailleurs satisfait des efforts accomplis aussi bien par la Banque mondiale en sa qualité de partenaire financier du Congo et ceux du gouvernement dans sa volonté à diversifier l’économie et la mise en place de plusieurs institutions pour lutter contre les crimes économiques : « Nous saluons les efforts que la Banque mondiale fait pour accompagner le Congo vers la sortie de la situation économique difficile que notre pays a vécu ces dernières années. Nous nous félicitons aussi de ce que le gouvernement a pris la résolution de diversifier l’économie faisant de l’agriculture un levier important. De même, on ne mise plus que sur le pétrole ; il y a aussi le gaz où tout est en train de se faire pour valoriser le gaz liquéfié pour le commercialiser à l’extérieur, à grande échelle. Nous avons un secteur minier où la tendance est à le porter très haut », a conclu Pierre Ngolo.

Abdoul Salam Bello a, en sa qualité d’administrateur du Congo et de vingt-deux autres pays à la Banque mondiale, promis intensifier son soutien dans les réformes visant à sécuriser les finances publiques pour contribuer ainsi à la bonne gouvernance.

Quitter la version mobile