Un plaidoyer pour préserver les animaux sauvages
Le directeur général de l’Agence congolaise de la faune et des aires protégées, Frédéric Lambert Bockandza-Paco, a plaidé le 2 mars à Brazzaville pour la protection des animaux sauvages menacés d’extinction.
Au cours d’une rencontre axée sur la sensibilisation des espèces protégées, Frédéric Lambert Bockandza-Paco, a fait savoir que chaque espèce sauvage à un rôle qu’il joue dans la nature. Il a appelé à la protection de ces espèces, menacées de disparition à cause de la faute de l’homme qui ne mesure pas encore l’importance de cette espèce dans l’équilibre écologique.
La loi 35-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées définie clairement les espèces. Certaines sont extrêmement protégées, pour lesquelles l’exploitation est totalement interdite, d’autres partiellement protégées, c’est-à-dire qu’on peut les exploiter pendant une période donnée. « Celles qui sont exploitables doivent respecter des dispositions établies de manière à ce qu’on arrive pas à les exterminer », a précisé Frédéric Lambert Bockandza-Paco.
« Il revient aux populations de se conformer à cette réglementation en vigueur dans le pays pour prémunir ces félins qui risquent de disparaître dans la nature », a-t-il poursuivi.
Sur le choix porté à la couche juvénile, Frédéric Lambert Bockandza-Paco a déclaré qu’il vise à lui faire comprendre pour qu’elle soit à mesure de s’approprier, de mieux capter le message, et de le répondre auprès des autres couches.
Frédéric Lambert Bockandza-Paco a relevé que «sans la nature, il est impossible de parler de la vie, de la vie sauvage dont notre propre survie dépend étroitement, de ces composants du milieu naturel constitués de la faune et la flore». Conscient du rôle crucial et déterminant joué par la nature, la communauté internationale a résolu de célébrer le 3 mars de chaque année et ce depuis 2014, la journée internationale de la vie sauvage, a-t-il dit.
Shafiyyatou Malam, élève à l’institut inspecteur Jean Biyoudi s’est dite satisfaite de cette rencontre interactive qui lui a permis de comprendre l’importance de la faune et des animaux sauvages qui doivent être protégés.
Elle a jugé utile de durcir les mesures à l’endroit des braconniers, qui méritent d’être sévèrement sanctionnés, pour interpeller d’autres qui veulent se lancer dans ces pratiques.
De son côté, Yannick Makamona élève à Notre Dame du Rosaire a indiqué que les animaux sont importants, car ils peuvent permettre au pays de développer les parcs zoologiques.
Au terme de la journée mondiale de la vie sauvage, célébrée sous le thème «Les grands félins : les prédateurs menacés», plus de 30 élèves des établissements scolaires de l’institut inspecteur Jean Biyoudi, Notre Dame du Rosaire et Anne Marie Javouhey ont suivis un documentaire intitulé «les sept seigneurs de la savane». Un film qui relate la vie des animaux dans une faune sauvage en Afrique du Sud.