Plus de 1784 cas de Chikungunya déclarés dans le Kouilou
La directrice départementale de la santé au Kouilou, Dr Chantal Pauline Portella a indiqué le 19 février, que plus de 1784 cas de Chikungunya avaient été décelés dans ce département. Mais qu’aucun décès n’est encore signalé, précisé.
« Le premier cas a été notifié le 7 janvier. Du 13 au 17 février, 176 nouveaux cas suspects ont été identifiés dont 41 à Diosso, 15 à Matombi, 78 à Loubou, 18 à Mengo, 19 à Les Sara, 1 à Doumanga et 4 à Kakamoeka », a informée Chantal Pauline Portella.
Huit cas sur onze ont été confirmés depuis le début de l’épidémie le 7 janvier. Au total 1808 suspects dont 1784 cas de contamination ont été confirmés à la date du 18 février selon la liste linéaire révisée. Pour Chantal Pauline Portella, la mise en évidence de la présence de l’aèdes albopictus est le seul vecteur potentiel selon l’enquête entomologique.
L’épidémie s’étend actuellement sur Pointe-indienne, Mabindou, Tchilassi, Nkoungou, Louvoulou, Malélé, Mfoubou et Kakamoéka.
Le 29 janvier, plusieurs localités ont été pulvérisées grâce à une dotation de 10 pulvérisateurs, d’un atomiseur et de quelques produits de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les services d’hygiène de Pointe-Noire et du Kouilou les ont aussi accompagnés dans cette opération.
Chantal Pauline Portella a précisé que le décès enregistré dans le département n’était pas un cas de Chikungunya, mais d’une pathologie respiratoire.
Pour elle, les moustiques responsable de cette maladie proviennent de l’Asie et transmettent plusieurs d’autres pathologies comme la fièvre jaune, le zika et la dingue. « La solution passe par l’observation des mesures d’hygiène environnementales. Il faut donc assainir l’environnement et détruire lesgîtes des moustiques. Plus ils sont nombreux, plus le risque est élevé », a indiqué Chantal Pauline Portella.
L’épidémie de Chikungunya n’a pas encore de vaccin. Les seuls moyens de prévention consistent à se protéger contre les moustiques qui piquent principalement le jour et éliminer les gîtes larvaires.
La fièvre à virus Chikungunya est une maladie virale transmise par la piqûre de moustiques contaminés. Signalons que l’épidémie de Chikungunya a été déclarée par le gouvernement le 9 février, deux jours après la confirmation des résultats au laboratoire.