Le comité de direction du Festival panafricain de musique (FESPAM) a annoncé le 6 octobre à Brazzaville que le Budget de l’édition 2017 était arrêté à 2 milliards 300 millions de francs CFA. La part du Congo, fixée à 1,5 milliard de francs CFA, reste très faramineuse. L’Union africaine qui apportera moins de 25% du budget, s’occupera par ailleurs de la mobilisation des 54 pays africains.
Le budget 2017 du FESPAM est très évolutif par rapport aux éditions précédentes. Pour les recettes, les subventions attendues du Congo sont de l’ordre de 1,5 milliard de francs CFA. Les pays africains apporteront 250 millions de francs CFA. La contribution des organisations internationales comme l’UNESCO est fixée à 50 millions de francs CFA.
Au plan local, l’Etat local n’est pas le seul contributeur. C’est pourquoi la participation des organisations congolaises à ce budget s’élève à 50 millions. Les collectivités locales apporteront 50 millions de francs CFA. La part du sponsoring est prévue à 300 millions de francs CFA. D’autres bailleurs et mécènes vont garantir l’apport des 100 millions restants.
Le comité de direction a adopté son règlement intérieur et a retenu que la 11ème édition du FESPAM se déroule du 8 au 15 juillet 2017, sous le thème : «Musique et environnement en Afrique et dans la diaspora». Dans le but de ne pas rester en marge du numérique, le comité de direction a présenté le site Internet et l’application du FESPAM.
Le principe de doter le FESPAM d’une nomenclature conforme aux normes de la comptabilité publique a été adopté au cours de cette réunion. Le Commissariat général du festival va harmoniser sa comptabilité avec la direction de la comptabilité du Congo. Ceci pour garantir la régularité de toutes les opérations.