Plus de 4900 candidats entament les épreuves pratiques du bac technique

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel de la formation qualifiante et de l’emploi, Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint- Eudes a assisté le 15 mai à Brazzaville aux épreuves pratiques du baccalauréat technique des séries industrielles commerciales et agricoles, session de  2018.

Au total  4982 candidats sont concernés par la phase pratique du baccalauréat technique d’Etat qui se tient du 15 au 17 mai dans 20 centres retenus sur l’ensemble du territoire national. Le département de Pointe-Noire est à la tête du peloton avec 2155 candidats qui passent le test pratique, pour l’obtention du premier diplôme supérieur. Il est suivi du département de Brazzaville avec 1720 candidats.

 Après l’étape des preuves pratiques, les 4982 candidats affronteront le 5 juin, les épreuves écrites du baccalauréat session de juin 2018. Au Lycée de l’enseignement professionnel agricole Amilcar CabraL (LEPAAC), les candidats ont été soumis aux épreuves pratiques dans les ateliers de travail en fonction de leurs séries respectives. Les prétendants de la série agricole, considérés à juste titre comme les pionniers du développement rural, ont eu droit ce premier jour aux matières pratiques de défense de culture, de phytopharmacie et d’entomologie. Ce, à raison de 20 minutes pour chaque  candidat. Ceux de la série industrielle ont par contre passé l’épreuve de dessin.

Enseignant au lycée professionnel agricole Amilcar Cabral, Nkodia Zozer a expliqué l’épreuve de génie rural basée sur l’électricité auto. «Celle-ci consiste à tester les aptitudes intellectuelles de l’élève appelé à démarrer le moteur en dépit des pannes provoquées à dessein par son examinateur dans le circuit d’alimentation. Les difficultés qu’il va endurer pour détecter l’anomalie avant de mettre en marche la machine seront également prises en compte dans l’attribution de sa note », a-t-il poursuivi.

 A l’étalier de production végétale, le candidat Bantsimba, assujetti à la méthode d’anesthésie sur un animal a affirmé qu’il a maitrisé sa technique, de la préparation du champ opératoire à l’incision sur la peau de l’animal sous anesthésie, jusqu’aux points de  sutures.