Le coordonnateur du collectif des 64 agents du Laboratoire national de santé publique radiés, Gaétan Daniel Etokabeka, a exigé le 30 septembre à Brazzaville, leur réhabilitation.
« Nous avons été surpris de se retrouver sans emploi pour des raisons inconnues, écartés par le nouveau directeur du laboratoire national depuis le 18 mai, nos noms ont été enlevés du bordereau de salaires accompagnés d’une note de radiation. Ce qui fait que nous accumulons aujourd’hui neuf mois d’impayés de salaires » a déclaré le coordonnateur du collectif des agents radiés du laboratoire national dans une déclaration.
« Nous revendiquons à ce jour, la réhabilitation de nos droits, au laboratoire de santé publique en tant que agent, ainsi que le paiement de nos salaires pour l’année 2020. Car malgré plusieurs démarches administratives entreprises pour trouver des solutions à la suite de ce licenciement injuste nous exprimons, notre ras-le- bol parce que nous avons travaillé pendant deux ans au sein du laboratoire national et aujourd’hui, nous nous retrouvons sans emploi pour des mobiles injustifiés par la direction générale », a expliqué le coordonnateur du collectif Daniel Etokabeka.
Les 64 agents ont décrié, le fait qu’ils se retrouvent à la maison sans rien faire. Une situation pénible pour les chefs de familles d’assumer leurs responsabilités surtout en cette période de crise sanitaire, a-t-il notifié.
Le collectif de 64 agents radiés du laboratoire interpelle donc les autorités gouvernementales de prendre en compte leurs doléances afin de régler cette situation, avant qu’ils envisagent d’organiser les sit- in devant le laboratoire national de santé publique