Plus de 79.000 candidats affrontent le BAC général
Soixante-dix-neuf cinq cent quatre (79.504) candidats passent depuis le 13 juin les épreuves du baccalauréat sur l’ensemble du pays. Visitant les différents centres d’examen à Brazzaville, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a indiqué le 13 juin à Brazzaville que le Baccalauréat était le premier diplôme d’un élève pour accéder à l’université, et qu’il était nécessaire de procéder à une évaluation des niveaux des connaissances acquises pour que les meilleurs entrent dans le monde des études supérieures.
Les 79.504 candidats ont été repartis dans 183 centres dans l’ensemble du territoire national pour affronter l’épreuve des mathématiques en ce baccalauréat 2018. A Brazzaville 28.360 candidats officiels dont 11.737 candidats libres subissent l’examen dans 83 centres.
Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation a fait savoir que cette année certaine méthode ont été prises pour éviter la fraude. «Nous utilisons le détecteur de téléphone mobile et de petit papier couramment appelé Bébé Lili», a-t-il dit
Pendant le dépôt des dossiers de l’examen, le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation a détecté plus de 20 dossiers de mercenaires pour les candidats libres. «Ce sont des personnes qui se sont faits enregistrer à la place des vrais candidats », a révélé Anatole Collinet Makosso. A cette occasion, il a attiré l’attention de ces mercenaires déjà enregistrés de se présenter au secrétariat après l’épreuve.
Anatole Collinet Makosso a expliqué que la présence de la sécurité civile dans les centres d’examen est de secourir les candidats en état de gestation et malades.
« Notre rôle consiste à prendre soins des candidats, par ce qu’il y a des candidats qui sont souvent stressés ou émotionnés lors des examen. Nous avons place des ambiances médicales et des agents de santé pour soigner les candidats en cas de fièvre ou des maux de tête et d’autres cas dans certaines centres de Brazzaville, comme pendant le Bac technique», a indiqué le colonel de police de la sécurité civile, Jean Pierre Mobieke.