Plus d’un milliard de CFA  pour produire 1600 tonnes de haricots dans la Bouenza

Le représentant adjoint du  Programme Alimentaire Mondial (PAM), Koffi Akakpo a annoncé, le 13 septembre à Madingou, que l’Union Européenne (UE) va investir  1 million 545. 353 euros, soit plus d’un milliard de francs CFA pour le projet d’appui aux petits producteurs de haricots dans les districts de Loudima et Boko Songho en vue d’une production de 1600 tonnes de haricots  en trois ans.

 Cette annonce a été faite lors du lancement de ce projet qui vise à promouvoir l’accès des petits producteurs de haricots au marché, grâce à une meilleure organisation des acteurs et une amélioration de la quantité, de la qualité et de la compétitivité des produits.

 Ce programme vise également  à organiser et structurer 200 exploitants de ces districts en 20 groupements de producteurs dont 60% de femmes productrices. Il est financé par l’UE à hauteur de 95% et piloté par trois agences du système des Nations Unies à savoir, le Programme Alimentaire Mondiale (PAM), l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), en collaboration avec le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche et celui de la recherche scientifique.

 Koffi Akakpo a indiqué, à cet effet, que 480 tonnes soit 30% de cette production seront achetées par son institution au bénéfice du programme d’alimentation scolaire dont 18.000 enfants de la Bouenza en seront  bénéficiaire. Les 70% restants,  seront mis en vente sur le marché.  

Il a fait savoir, à cette même occasion que le programme d’alimentation scolaire constitue  un débouché important pour les petits producteurs qui auront l’opportunité de contribuer au ravitaillement des cantines scolaires en produits locaux.

 Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), particulièrement le n°2, «éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable», afin de relever dans le monde, le défi faim zéro.

Des projets similaires vont  se réaliser pour assister les  producteurs  de la banane, de  l’igname, de la patate douce, de la pomme de terre, du maïs, du riz et de biens d’autres cultures congolaises.

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