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Forces de l’ordre et acteurs de la société civile en formation de droit de l’homme à Kinkala

Le coordonnateur des agences du système des Nations Unies au Congo, Anthony Ohemeng Boamah a indiqué le 18 septembre à Kinkala, dans le Pool, que l’atelier de formation était un moyen pour les agents de la force publique et les acteurs de la société civile de renforcer leurs capacités sur les notions de droits de l’homme et de réconciliation.

« Conscient du fait que la force publique et les organisations de la société civile ont un rôle à jouer dans la consolidation de la paix, c’est dans ce cadre qu’ils ont été associés à cet atelier, dont l’objectif global est de contribuer à consolider la paix et la stabilité dans le Pool », a souligné Anthony Ohemeng Boamah à l’ouverture de l’atelier.

Le coordonnateur des agences du système des Nations Unies au Congo a renchéri l’objectif assigné par cette formation, était d’aider à la mise en place des droits focaux, des droits de l’homme, les commissariats, les brigades, la gendarmerie, les sièges des organisations de la société civile locale.

« Il s’agit aussi de redynamiser le système d’alerte des violations des droits de l’homme dans le département du Pool », a poursuivi Anthony Ohemeng Boamah.

De son côté, le haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kokélas a notifié que « ce projet a pour vocation de préparer les conditions permissives à une mise en œuvre réussie du programme DDR, il va de soi qu’il place au centre de son action, la notion sacro-sainte du respect des droits humains ».

A cet atelier de formation axé sur « Les droits de l’homme et la réconciliation », les participants seront édifiés entre autres sur «  Le cadre juridique national de promotion et de protection des droits de l’homme », « L’éthique, déontologie et règles régissant le recours à la force par la police et la gendarmerie » et « Comment renforcer la collaboration avec les organisations de la société civile pour une meilleure protection des droits de l’homme sur le terrain ».

Financé par le Fonds des nations Unies pour la population (FNUAP), en collaboration avec le Haut commissariat des Nations Unies pour la les réfugiés (HCR), l’atelier regroupe 25 officiers de la police, 25 de la société civile et 25 de la gendarmerie. Il prendra fin le 22 septembre.