La Banque mondiale a accordé un prêt de 40 millions de dollars, soit environ 10 milliards de francs CFA pour soutenir les réformes dans la filière bois. Cette aide a été annoncée à la fin d’une mission de la banque mondiale effectuée à Brazzaville.
C’est Jean Mabi Muwmba, spécialiste en secteur public à la Banque Mondiale, qui a fait cette déclaration, à l’issue d’une rencontre avec la ministre en charge de l’Economie forestière, Rosalie Matondo. Le fonctionnaire de l’institution financière a expliqué que ce financement permettra, entre autres, de réduire la dépendance de l’économie congolaise face au pétrole.
Pour M. Mabi Muwmba, cet argent doit renforcer les politiques de diversification de l’économie congolaise. Ici, il est question de diversifier les recettes budgétaires, et le secteur forestier dispose d’un potentiel assez important, malgré que sa contribution est devenue très marginale ces dix dernières années. Il a également précisé que la mission de la Banque mondiale s’intéressait beaucoup plus au volet recettes dans le budget de l’Etat.
Face à la chute brutale du prix du baril de pétrole, il paraît nécessaire de recueillir les actions prioritaires identifiées par le Ministère de l’Économie forestière et du Développement durable et le budget de l’État congolais dans sa globalité.
Aussi bien au Congo que dans d’autres pays pétroliers confrontés à la chute du prix des produits pétroliers, ces priorités sont plus ou moins similaires. L’expert de la Banque mondiale a voulu souligner que l’option de la relance des recettes du bois est encore au stade des discussions, toutes les activités n’étant pas encore définies ‘nous sommes en train de discuter avec les autorités congolaises pour pouvoir trouver un consensus sur les priorités qui vont être prises en charge par ce projet’.