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Produire des champignons est désormais facile avec Bio-tech Congo

Le directeur de la Congolaise de biotehnologie, Tsengué-Tsengué  a organisé le 5 août, une exposition-démonstration publique  dénommée « Des champignons pour tous », pour montrer la facilité de production de cet aliment beaucoup prisé des Congolais. Les champignons produits à Bio-tech sont déjà commercialisés sur le marché congolais.

Il s’est agi pour cette société de montrer qu’il est désormais facile à quiconque de produire des championnats pleurotes. La procédure d’acquisition des kits et la production sont très faciles.  Il suffit, a martelé Augustin Nguié, le chargé du marketing chez Bio-tech Congo, de se procurer des kits constitués de substrats ensemencés, incubés et prêts à la fructification, fabriqués par Bio-tech Congo. Ensuite, un arrosage deux à trois fois par jours pour qu’au bout de trois jours, les champignons poussent.

Des sacs de champignons en croissance et bientôt prêts pour la récolte
Des sacs de champignons en croissance et bientôt prêts pour la récolte

La récole se fait trois à quatre jours plus tard. Tout le processus prend huit jours seulement, c’est-à-dire, de l’acquisition du kit à la production. « Pour réussir à produire des champignons, on n’a pas besoin de formation ni d’équipement car l’opération n’est pas difficile à exécuter », a insisté le directeur de Bio-tech Congo. Les particuliers et les ménages qui veulent produire les champignons pour eux-mêmes, sous leur véranda, dans leur jardin ou sur leur balcon peuvent se procurer les kits, tout comme  des entrepreneurs fermiers, dans le cadre de leurs affaires. Le kit de 10 kg est vendu à 9.000 francs CFA, celui de 5 kg à 4.500 francs CFA et le dernier de 2,5 kg à 2.500 francs CFA. La production du kit de 10 kg est de 3 kg de champignons. Revendus par de commerçants détaillants, ils peuvent encaisser jusqu’à 15.000 francs CFA.

Dans le but de produire des champignons à l’échelle continentalela Congolaise de biotehnologie lance un appel aux investisseurs, particulièrement des jeunes, congolais ou africains, capables non seulement d’investir dans Bio-tech Congo, mais aussi et surtout de prendre une part réelle et active dans son développement national et son expansion africaine.

Bio-tech Congo va produire de nouvelles espèces de champignons à l’instar des pleurotes roses et jaunes, les oreilles de Juda et les espèces locales, disponibles uniquement en début de saison des pluies. Cette société va élargir son champ d’action avec de nouveaux produits et services biotechnologiques comme les larves de scarabée rhinocéros, appelé en langues locales Mafoundi ou Makobolo.

Tsengué-Tsengué regrette le fait que ses champignons soient les seuls produits congolais disponibles dans le rayon fruits et légumes du super marché Casino. « Les Congolais sont des travailleurs. Nous sommes capables de produire si on nous donne des moyens, au lieu toutefois de faire recours aux expatriés Chinois ou Brésiliens », déplore le directeur de la Congolaise de biotehnologie.

Des consommateurs témoignent de la bonne qualité des champignons de Bio-tech Congo. C’est le cas de Blaise Obongui, Directeur général du Centre congolais du commerce extérieur (CCCE) et de Marguerite Tchimbakala. Les deux affirment avoir acheté des kits  et mangé des champignons produits par eux-mêmes.