Les participants au deuxième atelier de suivi- évaluation opérationnel du Projet de Renforcement des capacités en statistiques (PSTAT) ont recommandé le 30 décembre à Brazzaville, au gouvernement de respecter l’engagement au décaissement des fonds de contrepartie.Quant à l’Institut national de la statistique (INS), de garantir des avantages au personnel affecté dans les différents projets et au niveau des ministères sectoriels et d’accélérer la révision et la vulgarisation des textes juridiques de la statistique.
Les participants ont en outre, demandé au PSTAT de continuer à travailler avec les bénéficiaires du projet pour assurer la bonne marche des activités. Parmi les mesures prises lors de ces assises figurent aussi, le respect des chronogrammes, la prévention des difficultés institutionnelles, des goulets d’étranglement ou facteurs de blocage ; À cela s’ajoute la mise en place des points focaux dans les ministères sectoriels pour faire le lien entre le PSTAT et les bénéficiaires du projet.
Pour le coordonnateur du PSTAT, Dominique Kimpouni cet atelier a permis d’édifier les parties prenantes sur la mise en œuvre du programme de travail et du budget 2016 et de présenter le programme de travail de l’année 2017. « Mettre en synergie toutes les structures du système statistique national pour que nous puissions conjuguer les efforts pour une mise en œuvre efficace du Plan de Travail et du Budget Annuel (PTBA) 2017 », a- t-il dit.
Selon lui, le PSTAT souhaite pour 2017 renforcer les capacités humaines à travers les formations diplômantes et non diplômantes ; Renforcer les capacités matérielles à travers les dotations en outil informatique, en moyen roulant et autres qui pouvant permettre la production des données statistiques de qualité.
Le PSTAT envisage de financer « les opérations statistiques programmées à savoir le recensement général de la population et de l’habitation (RGPH), l’enquête nationale sur la pauvreté, le recensement général des entreprises, l’observation permanente des prix, l’enquête démographique de santé avec prévalence du VIH/Sida et du Paludisme », a ajouté Dominique Kimpouni.
Pour lui, le financement est la condition nécessaire et indispensable pour la mise en œuvre efficace du projet « nous sommes serein que grâce à l’appui du gouvernement à travers le ministère du plan, de la statistique et de l’intégration régionale et de la Banque Mondiale nous allons pouvoir disposer des moyens nécessaires », a poursuivi le coordonnateur du projet.
A cet effet, il a indiqué que faire connaitre les statistiques est un processus, le PSTAT va continuer d’organiser des ateliers pour sensibiliser la population à l’importance des statistiques. D’ici peu, le PSTAT compte lancer une vaste campagne de sensibilisation à l’inscription des étudiants aux concours d’entrée dans les écoles de formation statistique pour que les jeunes congolais s’intéressent à la statistique et assurent la relève des cadres qui vont sortir, a-t-on appris.
Le PSTAT est une initiative du gouvernement qui a pour objectifs de renforcer les capacités du système statistique national à produire et diffuser en temps opportun des statistiques fiables à la prise des décisions et de promouvoir la demande d’informations en statistiques sur la République du Congo.