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Quatre cent soixante candidats en lice pour le concours direct à Brazzaville

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Nicéphore Antoine Thomas Saint-Eudes, a affirmé, le 22 mai à Brazzaville, que les candidats aux épreuves orales des concours directs des écoles professionnelles devraient mériter leurs diplômes en étant sérieux devant l’examinateur.

Nicéphore Antoine Thomas Saint-Eudes a indiqué devant les examinateurs que la tolérance zéro était toujours de mise dans les salles d’examen. « Je ne vous demande pas d’être rigoureux à l’extrême, mais il ne faut pas être complaisant. Aujourd’hui vous devez garantir la qualité des diplômes qui leur seront délivrés. Vous devez leur faire comprendre l’importance que revêt un diplôme mérité, car ce diplôme fera d’eux des enseignants des demain », a-t-il dit.

Aux candidats, Nicéphore Antoine Thomas Saint-Eudes a déconseillé l’utilisation de la fraude pour obtenir son diplôme. « Vous devez vous départir de l’idée de corrompre l’examinateur. L’enseignement est un métier noble. Si vous obtenez votre diplôme par la corruption qu’enseignerez-vous aux enfants que vous encadrerez demain ? Vous devez donc être rigoureux et compétents pour mériter les diplômes que nous voulons incontestables. Si un examinateur vous demande l’argent, il faut le dénoncer. Si vous ne le faites pas, c’est tout le système éducatif de demain qui sera malade », a-t-il notifié.

Les 228 candidats de l’école normale d’instituteurs, Antoine Ndinga Oba, après deux ans de formation, ont commencé les épreuves orales avec la pédagogie appliquée et générale. Ils passeront au total quatre matière à l’oral. Après les épreuves écrites, la réussite à cet examen leur donnera le droit d’être détenteur du certificat de fin de formation de l’école normale (CFEEN) et exercé en qualité d’instituteur.

A l’Ecole normale moyenne d’administration (ENMA), 232 candidats vont passer les épreuves écrites pour obtenir le diplôme des carrières administratives et financières (DCAF) et travailler dans les administrations publiques ou privée.

Ces épreuves se tiennent aussi dans les écoles similaires de Gamboma, Dolisie et Owando, pour le concours des instituteurs.