Quelle économie du sport après les Jeux africains de Brazzaville ?
La question mérite bien d’être posée maintenant que le pays est doté d’infrastructures sportives modernes. Des milliards à rentabiliser mais surtout une économie à créer autour du sport.
Nous aborderons ce sujet longuement dans notre prochaine livraison. Ce clin-d’œil liminaire est indubitablement motivé par l’importance du sujet. L’interrogation n’est pas seulement sur les bouches d’experts, haut sportifs et certainement dirigeants politiques qui mijotent des programmes entiers. Les observateurs, témoins de cette métamorphose qui s’illustrent par des palais de sport modernes, rêvent de la renaissance du sport congolais. Mais comment ?
Il est évident que les dirigeants politiques favorisent désormais l’éclosion de disciplines sportives moins en vue pour rendre utiles les installations disponibles. Il s’agit, dans ce cadre, de motiver les athlètes, de créer ainsi une effervescence autour des fédérations fortes et dotées de moyens pour pérenniser l’enthousiasme créé par le Jeux africains.
Dans ce contexte, il est important de soutenir le sport en milieu scolaire tout en y incluant des épreuves comme la natation, le tennis de table et bien d’autres disciplines peu pratiquées pour créer des talents. Il s’en suivra, logiquement, l’organisation des compétitions sur le plan national pour donner leur substance aux infrastructures réalisées aux standards internationaux. Les stades et gymnases ne seront évidemment remplis que grâce aux opérations de marketing bien élaborées.
Les infrastructures sportives réalisées pour les Jeux africains permettront à coup sûr de développer le tourisme sportif, le Congo ayant désormais des opportunités en matière d’organisation de grands événements sportifs. Il est sans conteste que l’afflux des grands sportifs permet la circulation des devises au niveau national avec un impact sur l’économie locale. Il n’est que de penser au secteur hôtelier. Il n’est pas non plus exclu que ces sportifs soient charmés par la jeunesse ou le pays et qu’en retour ils engagent des actions diverses : parrainage ou partenariat par exemple.
Vive que les Jeux Africains favorisent la renaissance de notre sport !
