Un projet innovant d’appui aux petits producteurs de haricots dans le département de la Bouenza va être lancé ce 13 septembre à Madingou. Ce projet a été mis en place par le ministère congolais de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Fonds international de développement agricole (FIDA), selon un communiqué parvenu à Vox Congo.
Les 200 petits producteurs sont repartis dans les districts de Boko Songho et de Loudima (Bouenza). Financé par l’Union Européenne (UE) à hauteur de 1,5 million d’euros, soit près d’un milliard de francs CFA pour une durée de trois ans, ce projet va contribuer à relancer la production agricole, en vue de diversifier l’économie et atteindre l’autosuffisante alimentaire.
Cette initiative s’inscrit dans les perspectives des Objectifs de développement durable (ODD). Ce projet a pour objectif de promouvoir l’accès des producteurs de haricots au marché par une meilleure organisation des professionnels, acteurs de la filière haricots et par une amélioration de la quantité, de la qualité et de la compétitivité des produits. L’objectif est aussi d’étendre ce projet au reste du pays
En octobre, les 200 exploitants agricoles ciblés seront organisés et structurés en 20 groupements pour être formés à la gestion technique, économique et à la planification des activités. Ils bénéficieront d’un accompagnement et de moyens techniques leur facilitant l’accès au marché et à la microfinance.
La première récolte de ce projet est prévue en septembre 2017. Au total, 1600 tonnes sont attendues sur 3 ans avec cinq cycles de production au programme. Le PAM s’engage à acheter 30% de cette production au bénéfice du programme d’aliment d’alimentation scolaire pour ravitailler les cantines scolaires de cette institution onusienne. Le reste de la production sera mis en vente sur le marché national.
Pour le lancement, le choix de la Bouenza n’est pas hasardeux. Ce département offre des potentialités agricoles importantes et compte près de 40% d’actifs agricoles sur l’ensemble de la population dont 60% de femmes. Ce projet, sera mis en œuvre par le PAM, la FAO et le FIDA