Les activités reprennent effectivement à l’université Marien Ngouabi

Après trois mois de grève des enseignants et autre personnel de l’université Marien Ngouabi, les activités ont totalement repris depuis le 3 décembre dans les écoles, instituts et facultés. Partout, les portes sont quasiment ouvertes.

Depuis la levée de la grève à l’université Marien Ngouabi, le 29 novembre, les étudiants et professeurs ont répondu à l’appel des syndicalistes pour reprendre le travail. Les services de la direction de la scolarité et des examens ont repris leur engouement. Les nouveaux bacheliers ne voulant plus manquer cette occasion pour s’inscrire et légaliser les attestations, les diplômes, les relevés des notes pour constituer le dossier pour les différents concours.

La plupart des facultés de l’université Marien Ngouabi avaient déjà fini la totalité de leurs programmes pour l’année académique 2017-2018, il ne restait que les calendriers du déroulement de la deuxième session et les rattrapages. « Nous sommes contents de reprendre les cours à l’université car nous avons passé beaucoup de mois à la maison sans rien faire. Pour le moment, nous attendons que l’administration affiche la date des examens », souligne Sage Mabika, étudiante à la Faculté des lettres et des sciences humaines.

Si les étudiants d’autres facultés attendent l’affichage des calendriers des examens, ceux de la faculté de droit, par contre, n’ont pas encore achevé les programmes et ignorent quand est-ce que prendront fin les programmes. « Depuis ce matin, aucun professeur ne s’est présenté dans la salle, alors que nous devrions avoir, depuis 8 heures, Droit civil et Sociologie politique », affirme Wagga Exaucée, étudiante en 1 ère année de droit.

Les concours d’entrée aux différents établissements de Marien Ngouabi débuteront du 17 décembre au 10 janvier 2019. La rentrée académique 2018-2019 est prévue pour le 22 janvier.

La grève des professeurs de l’université déclenchée le 7 septembre a été levée le 29 novembre après une réunion de concertation avec le Premier ministre le 28 novembre.

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