Résultats mitigés des femmes aux dernières élections
La ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Inès Bertille Nefer Ingani a indiqué le 7 septembre à Brazzaville que le Congo a connu une légère progression du nombre des femmes élues lors des dernières élections.
Nefer Ingani a souligné qu’à l’assemblée nationale, en 2017, il y avait eu un total de 17 femmes élues sur 151 députées, soit un pourcentage de 11,52%. Alors qu’en 2012, 12 femmes étaient élues sur un total de 137 députés.
Au sénat par contre, selon la ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, en 2017, quinze femmes ont été élues sénatrices sur un total de 72 sénateurs, soit 20,83 %. Tandis qu’en 2012 quatorze femmes étaient élues sénatrices sur 72.
Poursuivant la présentation du bilan des femmes aux dernières élections, Inès Bertille Nefer Ingani a souligné qu’une femme a été élue dans le bureau de l’assemblée nationale en 2017 tout comme en 2012. Alors qu’aucune femme n’était présente dans les bureaux des commissions de la législature de 2012, en 2017, il y a une femme présidente d’une commission de l’assemblée.
Nefer Ingani a noté aussi une forte augmentation du nombre de femmes élues aux conseils municipaux et départementaux, soit 246 femmes sur 1117 conseillers en 2017 contre 135 femmes sur 860 conseillers en 2014. Dans les bureaux des conseils départementaux, il y a eu 2 femmes présidentes sur 12 présidents en 2017 contre une femme présidente sur 12 en 2014.
« D’autres femmes ont également fait leur entrée dans les bureaux des conseils comme vices présidentes et secrétaires », a-t-elle dit.
« Ces résultats bien que positif dans l’ensemble, montrent que de nombreux efforts restent encore à accomplir en vue d’une représentation équilibrée femmes-hommes dans les instances de prise de décision surtout dans le domaine électif, où le Congo occupait jusque-là la 172e place dans le classement mondial de l’Union parlementaire », a-t-elle conclu.
Toutefois, elle a observé un respect encore timide des dispositions de la loi électorales dans la présentation des listes des candidats aux législatives, sénatoriales et locales.