Rosalie Matondo pour une augmentation des revenus par hectare de forêt

Le ministre de l’économie forestière, du développement durable et de l’environnement, Rosalie Matondo a récemment indiqué à Brazzaville   que la série de réformes à l’ère de » tout-économie en vue du tout social » permettront de passer de la logique d’une économie forestière centrée sur le bois à une logique de diversification des activités et des revenus en vue d’augmenter les revenus par hectare de forêt.

Le bois a constitué la première ressource pourvoyeuse de recette budgétaire du Congo avant le pétrole. Il a laissé le souvenir d’un secteur qui peut réellement assurer de la richesse pour le pays, a mentionné Rosalie Matondo.

Le secteur forestier recèle encore un important potentiel de biens et de services dont la valorisation pourrait accroître, de manière significative, l’impact positif du secteur au développement socioéconomique du pays.

Un réseau de 17 aires protégées, représentant 13% du territoire national est dédié à la conservation de ce patrimoine. De nombreux autres produits  et services peuvent être fournis par les forêts ainsi que les écosystèmes  associés peuvent être valorisés.

« La forêt congolaise renferme un potentiel ligneux  commercialisable estimé à 170 millions de m3. Sur les 2 millions de m3 que l’on peut y extraire chaque année sans compromettre sa durabilité, seuls 1,5 million de m3 sont exploités, ce qui est un manque à gagner pour le pays », a-t- elle relevé.

C’est la vision que le département de l’économie forestière s’est proposé de partager et permettre à cette table ronde de poser un diagnostic en vue de déceler les maux qui plombe l’essor du secteur forestier.

L’objectif étant de susciter une dynamique nouvelle axée sur la participation effective du secteur à la diversification de l’économie nationale afin d’accroitre son impact socioéconomique

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