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Les routes de Brazzaville infestées de nids de poule

La quasi-totalité des routes de Brazzaville se trouvent actuellement dans un état de délabrement avancé. Le manque d’entretien conséquent par des services habilités fait que les nids de poule se multiplient sur toutes les artères, causant des dommages importants aux véhicules.

L’état défectueux des routes de Brazzaville constitue un véritable casse-tête pour les automobilistes obligés de rouler doucement afin de mieux négocier les nids de poule qui sont visibles à chaque 10 mètres. L’insouciance fait courir le risque de s’enfoncer dans les trous et casser ses amortisseurs.

Les usagers de ces infrastructures sont quotidiennement secoués lorsqu’ils passent par inadvertance dans ces creux.

Chauffeur de taxi de marque toyota, Roma Mpassi se plaint de l’état des routes qui se dégradent au jour le jour. Une situation qui ne leur facilite pas la tâche, surtout pour eux qui exercent des activités génératrices de revenus et qui sont tributaires de ces routes.

De son côté, Cyriaque Banzouzi s’est, pour sa part, interrogé sur l’utilité de la taxe de roulage, au moment où les chauffeurs sont en proie à de difficultés de circuler convenablement à Brazzaville à cause de l’impraticabilité des voies.

« Nous allons sous peu être contraint de payer la taxe de roulage, au risque de se retrouver priver injustement de circuler sur les artères, sans pourtant qu’ils prennent en ligne de compte, dans l’exécution de l’opération de collecte de taxe, le triste décor des infrastructures routières », a décrié Cyriaque Banzouzi.

Ces nids de poule sont à la base d’immenses embouteillages quotidiens, imposant ainsi aux chauffeurs d’avancer lentement au risque de cogner d’autres véhicules.

Ce qui est déplorable est que toutes les routes de Brazzaville sont gangrenées par le fléau de nids de poule qui, dans certaines avenues, ont occasionné les creux béants, rendant la voie impraticable.

Pour faire face à ces creux qui s’étaient répercutés dans presque toutes les voies de Brazzaville, les services d’entretien routier s’emploient tant soi peu avec les moyens du bord à colmater les brèches, afin de permettre aux véhicules de mieux circuler, une méthode appelée couramment par les  congolais « bambissa goudron ».

Ces procédés, souvent sapés par le climat pluvieux du pays, pose un sérieux problème d’entretien des voies bitumées dans la ville dans la mesure où l’eau est un élément dévastateur du goudron.