La sécurité civile renouvelle son engagement dans la gestion des catastrophes
Le directeur général de la sécurité civile, Albert Ngoto a lancé le 1er mars à Brazzaville, un appel aux acteurs nationaux œuvrant pour le développement urbain des localités du Congo à travailler en synergie en cas de catastrophes naturelles.
Albert Ngoto a profité de la célébration de la journée mondiale de sécurité publique pour faire le point de toutes les interventions menées en synergie depuis le début de l’année 2018. « Plusieurs activités communes ont été le résultat des efforts consentis pour forger une nouvelle sécurité civile avec des capacités opérationnelles améliorées », a révélé Albert Ngoto.
Parmi ces activités, il a épinglé l’opération d’évacuation des eaux de pluies à Javoueh dans le secteur du centre-ville, à Moukondo dans le 4ème arrondissement, l’assistance des populations sur le pont de la Tsiémé à Ouenzé à la suite d’une crue torrentielle. Ces polyvalences ont été intégrées dans les interventions des unités de la sécurité civile.
Albert Ngoto a aussi indiqué que la Likouala, la Sangha, la Cuvette-Ouest, le Niari, la Bouénza, sont des départements qui disposent des services de sécurité civile. Il a sollicité ainsi l’expansion des dispositifs de sécurité civile dans certaines zones de Brazzaville à l’instar de la cité de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui est un endroit à préserver d’un éventuel incendie et de toutes actes de vandalisme.
Le commandant de Compagnie de commandement et des services, Ghislain Ngomba, a instruit le reste des populations sur le rôle des sapeurs-pompiers. Pour lui la sécurité civile de proximité ne se limite pas qu’à l’instinction du feu. « Les sapeurs-pompiers, vont également à la rescousse des populations dans le cadre de plusieurs autres domaines à l’instar du secteur de la santé », a-t-il fait savoir.
Les actions menées à l’époque de l’épidémie d’Ebola auprès des services de santé dans les frontières, au Beach de Brazzaville et à l’aéroport Maya-Maya en sont une juste preuve pour ces agents de la sécurité civile qui œuvrent également dans la défense civile quant à l’assistance qu’elle apporte dans le service d’accueil et d’hébergement des sinistrés victimes d’une catastrophe, quelle qu’elle soit .
Le numéro vert des sapeurs-pompiers, qui reste le 118, a été vulgarisé à cette même occasion.