Six opposants gabonais ont été arrêtés, le 1er septembre à Libreville, après les émeutes et les pillages déclenchés à la suite de la réélection contestée du président Ali Bongo Ondimba. Cinq hommes et une femme, tous leaders de l’opposition gabonaise qui se trouvaient au QG de campagne de l’opposant Jean Ping, ont été emmenés par les forces de sécurité pour justifier les violences qui ont eu lieu dans la capitale gabonaise.
Il s’agit notamment du directeur de campagne de Jean Ping, René Ndemezo Obiang, du commissaire de la commission électorale, Paul-Marie Gondjout, du président de l’Union nationale, Zacharie Myboto, de l’ex vice-président du Gabon, Didjob Divungi Di Ndinge, d’Alexandre Barro et de l’épouse du commissaire de la commission électorale, Michèle Myboto.
Le porte-parole de la présidence du Gabon, Alain Claude Bilieby-Nze a, de son côté, indiqué que l’assaut du QG de Jean Ping, ne visait que des criminels qui ont incendié le siège de l’assemblée nationale. Il a aussi affirmé que ces personnes armées se sont repliées à ce QG en même temps que des centaines de pilleurs et de casseurs.
Dans la nuit du 31 août au 1er septembre, la Quartier Général (QG) de l’opposant gabonais a été pris d’assaut par les forces de sécurité dans la nuit du 31 août au 1er septembre, à la suite de la publication des résultats de l’élection présidentielle.
Les émeutes et les pillages éclatés dans la capitale du Gabon, après la réélection à 49,80% d’Ali Bongo Ondimba, ont causé des pertes matériel, des blessés et mort d’hommes. Le siège de l’assemblée nationale a été incendié, l’internet et les réseaux sociaux ont été coupés. Le chef de la police du Gabon a annoncé l’arrestation de 200 pillards.