La société civile d’Afrique déplore la réduction de leur expression

Les sections nationales de Transparency International (TI) de l’Afrique centrale ont, le 12 mai à Pointe Noire, déploré les menaces et pressions qui visent à réduire leur espace d’expression. Elles se sont exprimées lors d’une rencontre sous-régionale élargie aux acteurs et organisations de la société civile et des médias du Congo.

Devant les actes qui freinent leur fonctionnement, les sous sections ont ainsi lancé un appel aux Etats de la sous-région pour prendre des mesures idoines afin de domestiquer les dispositions des instruments juridiques internationaux qui existent pour garantir la liberté d’expression.

Elles ont fait le constat que malgré l’adhésion des Etats aux instruments juridiques internationaux, leur conformité aux dispositions pertinentes de ces instruments demeure déficitaire.

Les participants à la rencontre ont particulièrement dénoncé la mauvaise volonté de ces Etats à éprouvé des difficultés pour la mise en application des lois en matière de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance. Ils n’arrivent pas aussi à mettre en place des institutions de lutte contre la corruption indépendantes et dotées de ressources adéquates pour remplir efficacement leurs missions.

Ces sous sections ont reconnu que l’amélioration de la gouvernance en Afrique centrale n’est pas le seul apanage des pouvoirs publics et qu’elle est avant tout une demande des citoyens de la sous-région et requiert la participation active de toutes les composantes de la société.

Elles ont noté cependant que l’Afrique centrale, l’une des sous-régions d’Afrique les plus riches en termes de ressources naturelles, demeure le maillon faible du continent africain en matière de gouvernance en général et de bonne gouvernance en particulier, tel qu’attesté par les différents instruments de mesure de la gouvernance.

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