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Soudan Nonault donne un ultimatum à ses points focaux de revenir à la tutelle

La ministre du Tourisme et l’environnement, Arlette Soudan Nonault, a affirmé, le 20 mars à Brazzaville, que si les points focaux ne se conformaient à son ultimatum consistant à revenir travailler au ministère d’ici 48 heures, elle se donnerait le droit de tous les remplacer.

Animant une réunion de cadrage avec les différents points focaux de l’environnement présents dans d’autres ministères, Arlette Soudan Nonault a indiqué que ceux-ci ne lui rendent pas compte depuis qu’elle à la charge de l’environnement. « Toutes les questions environnementales relèvent de mon département. J’ai donné 48 heures à mes points focaux pour rejoindre la maison pour me faire le point des projets, auquel cas, je les relève de ses missions-là, de fait je nomme d’autres points focaux », a-t-elle dit.

Arlette Soudan Nonault a précisé que les points focaux sont essentiels dans la vie des ministères. « Ce sont eux qui vont avec les partenaires, qui vont chercher les financements des projets. Aujourd’hui c’était une réunion sur le Fonds de l’environnement mondial, le principal financier des projets de l’environnement », a-telle fait savoir.

« Depuis 6 mois que j’ai demandé aux points focaux de regagner la maison. Il y a beaucoup de projets avec des financements, je n’arrive pas à les avoir ici par ce qu’ils se sont mis sous d’autres tutelle, par mauvaise habitude et ne répondent plus à la tutelle qui est la mienne. J’ai les textes qui les remettent avec moi. C’est vrai qu’il y a des relations transversales, mais ces relations s’appuient sur un lieu d’ancrage », a-t-elle conclu.

Joseph Ganongo, assistantau projet PCB, a approuvé l’initiative d’Arlette Soudan Nonault et a indiqué que les points focaux présents ont compris le message et l’apporteront à d’autres afin que tous se conforment à l’instruction. « La ministre est le point focal politique du Fonds pour l’environnement mondial. Il est vrai qu’un projet de l’environnement peut s’exécuter dans un département qui n’est pas un département du tourisme et de l’environnement. En ce moment-là, la ministre a raison de faire se recadrage. Depuis qu’elle est arrivée, elle n’a peut-être pas encore rencontré la majorité des coordonnateurs qui managent les projets financés par le FEM. Il fallait qu’elle leur dise que désormais, il faut qu’il y ait un lieu de concertation, un mécanisme de concertation entre les départements qui ont reçu le financement pour exécuter les projets», a-t-il spécifié.