La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault a indiqué le 30 septembre à l’occasion du sommet mondiale sur la biodiversité tenue à New York que, le bassin du Congo, était le deuxième poumon écologique de la planète et représentait près de 10% de la biodiversité de la planète nécessitait d’être préservé.
« Nous avons créée 17 aires protégées qui représentent près de 13% du territoire national. La préservation et la protection des tortues marines, nous ont mené à entreprendre la création d’une aire marine protégée dans la baie de Loango », a fait entendre Arlette Soudan Nonault dans son message au sommet mondiale sur la biodiversité, tenue en marge du 75ᵉ sommet des Nations Unies.
À cette occasion, Arlette Soudan Nonault a précisé que pour augmenter l’ambition dans la préservation de la biodiversité, la République du Congo a signé en septembre 2019, une lettre d’intention avec l’Initiative pour les Forêts d’Afrique Centrale (CAFI), couvrant des secteurs aussi variés que l’agriculture, les forêts, les mines, les hydrocarbures, l’environnement, afin de placer le pays dans une trajectoire de développement durable.
Au cours de ce sommet qui a réuni des chefs d’État et de gouvernement, Arlette Soudan Nonault étant aussi la coordinatrice technique de la commission climat du bassin du Congo et du Fonds Bleu, a par ailleurs épinglé la question de financement de ces écosystèmes durables
« La découverte des tourbières sur une superficie de près de 145.500km2, dans la cuvette centrale du Bassin du Congo, qui séquestrent près de 30 milliards de tonnes de carbones, a besoin de financement. Quelques initiatives sont en cours avec certains partenaires », a-t-elle fait savoir.
Le sommet mondial sur la Biodiversité organisé en marge de la célébration du 75ᵉ anniversaire des Nations Unies à New York aux États-Unies, a eu lieu sous le thème « Action urgente en faveur de la biodiversité pour le développement durable ». Il vise à fournir une orientation politique et crée une dynamique en faveur du développement d’un cadre mondiale de la biodiversité pour l’après 2020.