Soudan Nonault sensibilise sur l’Accord de Paris
La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, a déclaré, le 16 mars à Brazzaville à l’ouverture de l’atelier sur la campagne de sensibilisation des parties prenantes sur les conclusions de la Cop 23 et les échanges futures, que l’ensemble du peuple congolais devrait s’impliquer dans le processus afin de contribuer aux prochaines négociations sur l’Accord de Paris qui remplacera le Protocole de Kyoto à partir de 2020.
Arlette Soudan Nonault, en présence de la présidente de la commission de l’environnement de l’assemblée nationale, Marie-Jeanne Kouloumbou, a instruit les parlementaires des deux chambres, responsables de l’adoption des lois, recommandations et exigences des accords environnementaux multilatéraux, de prendre connaissances des COP. « Cette sensibilisation devrait également permettre à l’administration congolaise de faciliter la prise de décisions et d’en assurer la mise en œuvre sur toute l’étendue du territoire national », a révélé Arlette Soudan Nonault.
Marie-Jeanne Kouloumbou a reconnu, de son côté, que chaque député devrait effectivement faire prendre conscience aux populations sur l’importance du Poumon vert au Congo. « Il est de mise que les parties prenantes incluent la société civile et le secteur privé dans cette lourde mission qui est une affaire de tous. Pour preuve, tous les ministères en dépendent », a-t-elle fait savoir.
Au cours de cet atelier, a indiqué la ministre, une équipe intersectorielle et multidisciplinaire d’experts nationaux fera une présentation sur les différentes thématiques du changement climatique. Il s’agit donc du contexte des changements climatiques, des objectifs et des résultats attendus de l’atelier, du décryptage de l’Accord de Paris, du décryptage des résultats et décisions de la Cop 23 et échanges futures.
Arlette Soudan Nonault a complété en citant le décryptage du sommet ‘’One Planet‘’ de Paris sur la finance climat, tenu en décembre 2017, deux semaines après la COP 23, le Fonds vert des Nations Unies destinés à financer les projets d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques, la commission Climat du Bassin du Congo et le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo qui sont des initiatives inter régionales en matière de lutte contre le changement climatique au Congo, l’état d’avancement du processus REDD + et de la mise en œuvre de la CND du Congo.
A propos de l’Accord de Paris, la ministre en charge du Tourisme et de l’Environnement a révélé que cet accord qui présente des enjeux bénéfiques pour les pays en développement en général et les pays forestiers du Bassin du Congo en particulier, ne pourrait profiter au peuple congolais que si les participants à l’atelier prennent à bras le corps ces conclusions sur la COP 23 susceptibles de bien défendre le Congo au cours des négociations à venir.
