Soudan Nonault s’insurge contre la pollution des côtes à Pointe-Noire

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, s’est insurgée le 17 février à Pointe-Noire contre la pollution des côtes par les résidus   d’hydrocarbures qui se déversent dans la mer. 

« Il nous faut un laboratoire qui fera des prélèvements des échantillons de sable et qui nous dira quels sont les liquides en présence et mesurer le degré de contamination des sols côtières causé par le déversement des hydrocarbures sur la mer », a dit Arlette Soudan Nonault lors de la visite des côtes maritimes de Pointe-Noire.

Après les résultats de cette étude, a poursuivi la ministre du Tourisme et de l’environnement, il faudra mettre en place, de façon concertée avec les autres secteurs impliqués, des procédures d’urgence pour protéger la population. « Des mesures qui devront être pérennes », a-t- elle ajouté .

Jusqu’à aujourd’hui, les responsables du déversement des hydrocarbures sur la mer ne sont pas encore connus. « L’enquête se poursuit pour déterminer les responsables », a indiqué un responsable de la société pétrolière Tota Congo.

La ministre du Tourisme et de l’environnement a aussi visité le site de stockage du grès bitumineux qui provient du sable dragué lors de l’élargissement du Port autonome de Pointe-Noire. Selon le directeur général du Port de Pointe-Noire, Séraphin Bhalat, le Congo est encore à la recherche des partenaires pétroliers capables de traiter ce grès bitumineux.

Devant Arlette Soudan Nonault, les sociétés  pétrolières Total et Perenco se sont dit favorables pour apporter leur expertise afin de traiter ces déchets toxiques  qui polluent les cotes maritimes dans la ville océane.

Pour remédier à la situation un cadre de concertation pluri acteurs a été envisagé pour examiner la menace et décider de ce qui devra être fait.

Profitant de son séjour à Pointe-Noire, Arlette Soudan Nonault a demandé aux autorités préfectorales et des autres administrations de respecter la mise en demeure prononcée le 26 janvier 2021 contre la société congolaise de l’industrie et du commerce qui a pour activités la fabrication des sacs en plastique, interdite par un décret présidentiel  depuis plusieurs années .

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