Soudan-Nonault veut créer un mécanisme de financement des petites industries touristiques

La ministre du tourisme et des loisirs, Mme Arlette Soudan Nonault a annoncé au cours d’un échange avec les journalistes à Brazzaville, la mise en place d’un guichet unique des systèmes du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs avec à la clé la création d’un mécanisme d’accompagnement technique et financier des initiatives privées de petite taille.

La ministre Soudan Nonault a expliqué qu’en vue de poser les bases du développement du tourisme et des loisirs, le gouvernement a décidé de créer un pôle de communication et marketing dédié au tourisme et aux loisirs, ponctué par l’installation de vitrines dédiées et de structures d’accueil aux portes d’entrée du pays ainsi que la création d’une direction des systèmes d’information et de communication en son sein.

Le ministère entend développer des partenariats technico-financiers Etat-privés, avec l’implication de la coopération internationale, dans le cadre de l’approche participative.

Le gouvernement congolais compte, à cet effet, à l’implication progressive des investisseurs étrangers dans les domaines de l’hôtellerie et de la restauration. Ce qui permettra la perception du tourisme comme moyen de lutte contre l’exode rural par la création d’emplois et le développement des activités connexes sur les sites et leurs alentours ainsi que la visibilité de la position du Congo de carrefour dans la sous-région Afrique centrale.

Malgré ces nombreux avantages dans ce secteur, la ministre des loisirs a mentionné les faiblesses, notamment l’inefficacité des prestations des acteurs du secteur due à l’inorganisation, au manque de professionnalisme et à la méconnaissance des sites, l’inexistence d’un guidage professionnel organisé, la faible valorisation et l’inexploitation des sites touristiques existants, ainsi que du potentiel éco-touristique du fleuve Congo et de ses principaux affluents. Le faible niveau de participation du tourisme dans la conservation du patrimoine historique national et dans l’accroissement de la richesse nationale, la pratique du braconnage d’occasion et l’absence de parc zoologique, les insuffisances dans la législation et la réglementation touristiques et la faible consommation des produits touristiques congolais par les Congolais eux-mêmes.

Le gouvernement congolais s’engage à résorber ces insuffisances, a-t-elle rassuré.

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