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Tel a été le parcours de l’artiste Jaquito Wa Mpungu

De son vrai nom Marie Jacqueline Maziouka, Jaquito Wa Mpungu a tiré sa révérence à l’aurore du mercredi 20 juillet à l’âge de 60 ans, à l’hôpital militaire Pierre Mobengo de Brazzaville, où elle était admise un jour avant, de suite d’un malaise de la gastrite. Née le 23 octobre 1956, Jacquito a été couturière de formation, détentrice d’un diplôme en coupe et couture.


Sa carrière musicale débute dans la chorale Ngunga à la paroisse catholique de Saint Jean-Marie Vianey de Ouenzé, à Brazzaville, avant de rencontrer Rapha Boundzeki à la fin des années 1980, qui venait d’intervenir dans l’album « Le Parisien refoulé » avec l’orchestre Véritable Mandolina.

Aux côtés de Rapha, Jacquito met ses pas dans le monde de la musique avant de se lancer également dans la Sape. Le premier album chanté avec son mari s’intitulait « Ngonga ya Nzambe ebeti ». En mémoire de son époux disparu le 10 mai 2008, Jacquito Wa Mpongou met sur le marché l’album « Cœur brisé ».


Malgré la mort de Rapha, Jacqueline est restée active dans le monde de la musique et de la Sape. Quelques jours avant son décès, elle s’est entretenue avec le ministre de la Culture et des arts, Léonidas Mottom. En souvenir de cette dame, le ministre de la Culture a écrit sur son compte Facebook : « Brave dame, à peine deux jours, elle et moi-même discutions à mon cabinet de travail.

« Tu sapes ton corps, tu sapes ton cœur », une phrase d’elle qui me revient à l’instant… Jacquito Wa Mpungu , la veuve ‎Boundzeki n’est plus… Mes condoléances à sa famille biologique, et pour nous culturels le souvenir qu’on gardera d’elle: femme vaillante, toujours à l’affût de la créativité, patriote et dynamique ».

La veillée de Jacquito se tient au quartier Massissia dans le 8ème arrondissement de Brazzaville, au n°153, avenue Sébastien Mafouta