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Treize présumés délinquants fauniques attendent leur sort devant la justice ce 17 mai

Les audiences attendues pour ce 17 mai, portent sur la criminalité faunique, soit deux au tribunal de grande instance de Ouesso, dans la Sangha, et deux autres à la cour d’appel de Dolisie dans le Niari.

Sept présumés délinquants fauniques, seront fixés sur leur sort à l’issue des audiences de Ouesso. Cinq à savoir : Josué Loukahou Tsimba, Fils Bimabi alias Mozalisi, Murielle Mayaka, Mohamed Mboumbouo Karibou et Asco Elenga, avaient été arrêtés le 29 janvier dernier, en flagrant délit de détention et circulation illégales, tentative de commercialisation de 15 pointes d’ivoire, représentant huit éléphants massacrés.

Deux autres : Yvon Tonga et Anicet Moungambo, interpellés le 26 février, détenaient quatre pointes d’ivoire, représentant deux éléphants tués (une femelle et son éléphanteau). De nationalité congolaise, ces présumés délinquants fauniques seraient des habitués du commerce illégale des produits de la faune. Ils sont tous poursuivis par le tribunal de grande instance de Ouesso pour ces faits. Les verdicts sont attendus pour ce 17 mai.

Au niveau de la cour d’appel de Dolisie, deux audiences pour réquisitions et plaidoiries sont également prévues pour le 17 mai.Une concerne deux individus, poursuivis pour détention, transit, circulation et tentative de commercialisation de huit pointes d’ivoire. Lunghanu Goma et Bernes MAvoungou avaient été arrêtés en flagrant délit, le 29 août 2017 à Dolisie.

La seconde affaire à la cour d’appel de Dolisie est relative aux prévenus Gotrand Luther Likibi, Cédric Nzaou, Jeanne Moussounda et Prince Kombo Bakala. Les infractions qui leurs sont reprochées sont l’abattage d’une espèce animale intégralement protégée (Panthère), la détention et la circulation illégales ainsi que la tentative de commercialisation des trophées de ladite espèce (deux peaux de panthère).

Les arrestations de ces présumés délinquants fauniques ont été les œuvres des agents des  directions départementales des Eaux-et-forêts (Sangha et Niari) et de la gendarmerie avec l’appui du PALF (Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage). Ces prévenus encourent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme selon les textes réglementant ce secteur.

L’article 27  de la loi 37/2008, du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées stipule :   «  l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées  sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration  des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique ». Une justice ferme et exemplaire est vivement attendue.