Treize présumés délinquants fauniques vont comparaître à Dolisie
Les audiences portant sur 13 criminels faunique auront lieu les 11 et 12 octobre à la cour d’appel et au tribunal de grande instance de Dolisie dans le Niari.
Quatre affaires passeront à la cour d’appel de Dolisie, le 11 octobre prochain. La première concerne le cas Gotrand Luther Likibi , Cédric Nzaou, Jeanne Moussonda et Prince Kombo Bakala. Il leur est reproché l’abattage d’une, panthère, espèce animale intégralement protégée au Congo, la détention illégale et la circulation ainsi que la tentative de commercialisation des trophées de ladite espèce (deux peaux de panthère). Le verdict portant sur cette affaire est attendu à l’issue de l’audience.
La seconde affaire dont le verdict est attendu pour cette date, est relative aux prévenus Goma Lunghanu et Bernes Mavoungou. Ces derniers avaient été arrêtés, le 29 août 2017 à Dolisie, avec huit pointes d’ivoire. Ils sont donc poursuivis pour détention, transit, circulation et tentative de commercialisation des trophées d’espèces animales intégralement protégées.
La troisième affaire, pour l’instruction à la barre, est celle de Luc Chardin Moussa, Jean Bernard Madzou et Amour Nguembe Moungala, arrêtés en flagrant délit de détention illégale et circulation de deux pointes d’ivoire, le 25 novembre 2017.La quatrième affaire au niveau de cette cour d’appel enfin, concerne le cas Stills Matala Mbakou et Eudes Ebonambo, poursuivis pour présomption d’abattage d’éléphants.
Au Tribunal de Grande Instance de cette ville,le 12 octobre 2018, il s’agira de l’instruction à la barre de l’affaire Georges SIOMBO et Mesmin N’DINGA BOUNDA. Ils avaient été arrêtés en flagrant délit de détention et circulation illégales de deux pointes d’ivoire, le 18 décembre 2017 à Dolisie.
Les arrestations de ces présumés délinquants fauniques ont été les œuvres des agents des directions départementales des Eaux-et-forêts (Niari et Lekoumou) et de la gendarmerie nationale avec l’appui du PALF (Projet d’appui à l’application de la Loi sur la faune sauvage). Ces prévenus en courent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme selon les textes réglementant ce secteur.
L’article 27 de la loi 37/2008, du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées stipule : « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces animales intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits.