L’international congolais de 25 ans, Tobias Badila a mis fin, il y a quelques jours, à sa carrière de footballeur. La cause est la maladie génétique (auto-immune) détectée tard et caractérisée par la perte de la vitesse, l’endurance et une fatigue générale.
« Je n’arrivais plus à finir les matchs, les efforts étaient devenus un supplice pour moi», a-t-il confié récemment aux Dépêches de Brazzaville.
« Après de multiples tests, il a été diagnostiqué une maladie auto-immune (génétique). Au début, on a cherché des solutions mais, il s’agit d’une maladie compliquée et méconnue. Ainsi j’ai donc dû mettre prématurément un terme à ma carrière de haut niveau », avoue-t-il avec amertume.
La direction d’AS Nancy Lorraine, le club de ligue 2 française où Badila évoluait a convenu de sa rupture de contrat. Dans la foulée, son numéro 3 a été attribué à son successeur, El Kaoutari, au poste de latéral gauche du club Lorrain.
Formé à Dijon, Tobias Badila est arrivé à Nancy en 2010, à l’âge de 17 ans, où il est resté jusqu’à cette brusque fin de carrière.
Chez les Diables Rouges, le natif de Dijon a honoré sa première sélection le 10 juin 2017 à Kinshasa lors de la première journée des éliminatoires de la CAN 2019. Il arrête sa carrière après avoir porté la tunique des Diables Rouges à quatre reprises.