Un accord de financement pour les tiers donateurs entre le PNUD et la CNTR

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Commission nationale de transparence dans la gestion des finances publiques (CNTR) ont signé le 14 janvier à Brazzaville, un accord de financement pour tiers donateurs, dans le dessein de contribuer au financement du coût du projet d’élaboration du cadre d’action intégré de la gouvernance publique en République du Congo.
Cet accord marque un tournant décisif dans la collaboration entre les Nations Unies et le gouvernement, à travers le financement destiné à soutenir des initiatives locales.
Le Président de la CNTR, Joseph Mana Fouafoua a exprimé sa gratitude pour le partenariat avec le PNUD, et son appui à la contribution du cadre de financement du coût du projet d’élaboration du cadre d’action intégré de la gouvernance en République du Congo.
La mise en œuvre effective du cadre d’action intégré de la gouvernance publique scellé par un accord de financement contribuera sans nul doute à la réalisation des initiatives audacieuses et innovantes, visant d’ici 2026 à faire bénéficier aux pouvoirs publics et à la population d’un système de gouvernance amélioré sur les plans institutionnels, démocratique et des droits humains de la paix, et de l’effort humanitaire.
Il a en outre salué ce partenariat formel et l’implication de la représentante de l’agence onusienne dans tout le processus de discussion et de rédaction de cet accord de financement. Le plan d’initiation pour l’élaboration du cadre d’action intégré de la gouvernance publique vise le renforcement de l’appareil de contrôle de l’Etat, permettant de consolider le système national de redevabilité en matière de gestion, a renchéri Joseph Mana Fouafoua.
De son côté, la représentante du PNUD au Congo, Adama Dian Barry a rappelé que cet accord matérialise l’ouverture d’un fonds commun en gestion par son institution pour l’exécution du plan d’investissement prioritaire, conclu en mai 2024, pour aller vers une gouvernance intégrée.
Un plan prioritaire mettant en contribution au moins cinq institutions de la République, toutes investies dans le mandat visant l’amélioration du contrôle de l’action publique, la transparence et la mise en place des outils directeurs. Le but étant de permettre à la transparence de se faire dans la manière la plus coordonnée possible avec les différentes structures de l’Etat, a fait savoir la représentante du PNUD, Adama Dian Barry.