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Un accord  sur la gouvernance foncière entre le gouvernement et la FAO

Le ministre congolais des Affaires foncières et du domaine public, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou et la représentante de la FAO au  Congo, Mme Suze Percy Filippini  ont signé, le 22 juin à Brazzaville, un accord sur les bonnes pratiques en matière de gouvernance foncière.

Cet accord va encourager  le gouvernement congolais et les acteurs impliqués dans la gestion foncière, à faire usage des directives volontaires. Il s’agit d’améliorer les interactions entre les multiples acteurs de développement intervenant au Congo dans le foncier, en facilitant le renforcement institutionnel et des capacités nécessaires à un environnement plus favorables à la collaboration.

Mme Filippini a indiqué à cette occasion que ce projet s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative régionale de la FAO (RI2) qui vise la gestion et la gouvernance améliorées pour l’utilisation durable des ressources naturelles.

Cette gouvernance, a-t-elle signifié, a été défini lors de la 27ème  conférence régionale de la FAO pour l’Afrique tenue à Brazzaville en 2012.

Le projet sur la gouvernance foncière est aussi aligné sur l’axe prioritaire 2 du cadre de programmation pays entre le gouvernement de la République du Congo et la FAO qui porte sur le renforcement de l’appui au développement durable et à la lutte contre les effets du changement climatique.

La représentante de la FAO a fait savoir, à cette même occasion, que l’éradication de la faim et de la pauvreté dans le monde et au Congo, dépendent dans une large mesure, de la manière dont les populations, les communautés tant urbaines que rurales, les différents acteurs et partenaires de développement, disposent d’un accès facile et règlementé aux terres, aux eaux et aux forêts.

 Le ministre Coussoud-Mavoungou  a, fait noter que la signature de cet accord est un acte qui conforte le pays par rapport à la gouvernance foncière. Il a, à cet effet,  promis  un accès simple, libre, facile et claire à la terre  par le passage vers les directives volontaires.

 De même, il a promis de créer les conditions d’une bonne appropriation  des directives volontaires pour faciliter l’accès à la terre et les conditions de la bonne appropriation de ces directives par toutes les couches sociales et les populations vulnérables   au vu de l’armature juridique du foncier édicté depuis 2004.