Un chercheur congolais préoccupé par l’impact du réchauffement climatique sur la santé humaine

Enseignant à l’université Marien N’gouabi, dans le département de géographie, Ferdinand Ndzani a révélé le 25 mars à Brazzaville que le changement climatique avait une influence sur les maladies cardiovasculaires et respiratoires.

« La mutation atmosphérique entraîne des multiples conséquences sur l’environnement. Avec la variation du climat, nous assistons à la résurgence de la sécheresse, les inondations, des phénomènes qui intensifient les maladies tropicales. L’arrêt brutal ou la prolongation d’une saison a un impact négatif sur la santé humaine. Chaque année 60.000 décès dus aux maladies occasionnées par les changements climatiques sont enregistrés », a indiqué Ferdinand Ndzani lors de son exposé à l’atelier de la journée mondiale de la météorologie.

Les épidémies comme ébola, chikungunya, le choléra, le paludisme et bien d’autres, a-t-il ajouté, sont la cause de ce dérèglement climatique.

Le chef de bureau prévision générale au grand public à l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), Evrard Kiyouila-Saminou a indiqué que pour faire face au phénomène qui dégrade l’environnement et la santé humaine, il faudrait que les décideurs politiques investissent dans la science de la météorologie. « Ils devraient mettre en place un réseau synoptique bien représenté au niveau de l’Afrique centrale pour avoir une banque de données suffisantes qui nous permettront d’étudier ce phénomène », a-t-il fait savoir.

Le soleil étant la principale source d’énergie au niveau de la terre, la journée mondiale de la météorologie a été célébrée sous le thème «soleil, terre et temps ».

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