Un comptoir juridique qualifie de mitigée la gouvernance forestière congolaise

Le responsable du comptoir juridique junior (CJJ), Lilian Laurin Barros a indiqué le 3 novembre à Brazzaville que la gouvernance forestière congolaise était mitigée. C’est ce que révèle les résultats issus de l’évaluation qu’il a mené ensemble avec la Plateforme pour la gestion durable des forêts (PGDF).

« L’évaluation test de la gouvernance forestière au Congo, financée par World wide fund for nature (WWF), a été réalisée sur la base de l’outil d’évaluation et information rapide (EEAT) », a indiqué Lilian Laurin Barros, lors de la conférence de presse qu’il a animée.

De cette évaluation il en ressort que le Congo disposait d’une politique forestière, qu’il était engagé dans la certification forestière qui contribue à la bonne performance dans le secteur forestier et à une gestion durable des forêts. « Depuis 2000 le Congo dispose d’un code forestier et a engagé un processus participatif de révision de la loi forestière et d’élaboration des textes d’application. Il y a des textes qui prévoient la réalisation et le suivi des impacts socio-environnementaux. La société civile est active et se professionnalise dans le secteur forestier. Ce sont là les forces de la gouvernance forestière congolaise », a fait savoir Lilian Laurin Barros.

Ce rapport fait état de l’accort APV-FLEGT qui ne favorise que le commerce de produits forestiers légalement et durablement produits vers l’Union européenne, mais ne garantit pas toujours la traçabilité de ces produits dans les espaces d’autres pays comme ceux d’Asie. « Il n’existe pas de registre consultable sur les droits fonciers forestiers. Le marché national des produits forestiers n’est pas encore bien structuré. Il se pose aussi le problème d’accessibilité aux texte et autres documents publics », a notifié Lilian Laurin Barros.

Fort de ce constat, le comptoir juridique junior a recommandé entre autres le renforcement des accords commerciaux vers d’autres pays en vue de garantir la traçabilité du bois dans les espaces d’autres pays. Elaborer un plan national d’affectation des terres pour favoriser une bonne gestion des terres et le renforcement du contrôle d’Etat dans la collecte des recettes forestières et dans leur dépense et appliquer systématiquement les  sanctions.

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