Un nouveau gouvernement avec les attributions compliquées   

Le directeur de cabinet du chef l’Etat, Florent Ntsiba  a  dévoilé le  15 mai dernier la composition de la nouvelle équipe gouvernementale,  constitué au départ de 36 membres,  a été  complétée un jour après,  avec un nouveau membre, et  les attributions ministérielles ambiguës.

Deux jours après la nomination du premier ministre, Anatole Collinet Makosso, la nouvelle équipe gouvernementale a été annoncée, dans la soirée du samedi 15 mai, sur les antennes de la télévision nationale. Seulement, des attributions se confondent dans certains ministères. C’est le cas du ministère des Affaires étrangères, de la francophonie et des congolais de l’étranger et celui de la Coopération internationale.

Il en est de même du ministère de la Jeunesse et des sports et de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi, dont une partie de ses prérogatives se retrouve au ministère de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi.

La configuration du gouvernement instruit quatre ministres  d’Etat. Notamment  Firmin Ayessa, désigné  ministre d’Etat de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale ; Claude Alphonse Nsilou au Commerce, Approvisionnements et Consommation ; Pierre Oba qui occupe  le ministère des  Industries minières et de la Géologie et enfin Pierre Mabiala  qui  intègre le rang des ministres d’Etat, des Affaires foncières et du domaine public.

Hormis les ministres d’Etat maintenus parmi les 26 ministres, il faut ajouter le ministre de l’Aménagement du territoire des infrastructures et de l’entretien routier, Jean-Jacques Bouya, le ministre de la Défense nationale Charles Richard Mondjo, ainsi que le ministre de la Sécurité et de l’Ordre Public Raymond Zéphirin Mboulou.

La liste continue avec le ministre des Affaires étrangères, de la francophonie et des congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso ; les ministres des Hydrocarbures Bruno Jean Richard Itoua ; de la Communication et des médias porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla ; des Zones économiques spéciales et de la diversification économique, Émile Ouosso. Le ministre des transports, de l’Aviation civile et de la marine marchande Jean-Marc Thystère Tchicaya ; les ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones Aimé Ange Wilfrid Bininga ; de  l’Économie, du plan de la statistique et de l’intégration régionale  Ghislaine Ingrid Olga Ebouka-Babackas ; de la Construction, de l’urbanisme et de l’habitat Josué Rodrigue Ngouonimba ; de l’Environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

Dans le lot  des  ministres  qui continuent de bénéficier de la confiance du Chef de  l’État, figurent le ministre de la Jeunesse et des sports et de l’Éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi, Hugues Ngouélondélé ; les ministres du Développement industriel et de la promotion du secteur privé, Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint- Eudes, de l’Économie forestière Rosalie Matondo, de la Santé et de la Population Gilbert Mokoki, des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel, Jacqueline Lydia Mikolo.

A cette liste s’ajoute les ministres des Postes, des télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, du Tourisme et des loisirs Destinée Ermella Doukaga, de la Culture et des Arts Dieudonné Moyongo

Sur les 26 ministres qui font toujours partie du gouvernement, certains  ont conservé leurs ministères, et avec l’ajout des autres portefeuilles, à l’instar du ministre Hugues Ngouélondélé dont le portefeuille ministériel  s’est élargi avec  les attributions de la Jeunesse, de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi.

Onze personnalités font leur entrée dans ce gouvernement à savoir,  Denis Christel Sassou Nguesso, fils du Président de la République, qui prend le nouveau portefeuille  de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public privé. Honoré Sayi  devient quant à lui, ministre de l’Énergie et de l’hydraulique. Cet enseignant en philosophie était jusque-là président du groupe parlementaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), première formation d’opposition. Le bureau politique  de ce parti politique va statuer  sous peu sur  son intégration  au gouvernement.

Dans ce registre des nouveaux ministres, il faut également compter Paul Valentin Ngobo, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la Pêche ; Roger Rigobert Andely qui a réintégré le gouvernement au poste du  ministre  des Finances, du budget et du portefeuille public, ainsi que Ines Nefer Bertille Ingani  sans oublier Guy Georges Mbaka, ministre de l’Administration du territoire, de la décentralisation et du développement local.

Edith Delphine Emmanuelle née Adouki, Jean Luc Moutou , Ghislain Thierry Manguessa Ebome et Irène Mboukou, occupent respectivement les postes de ministre  de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation technologique ; ministre de l’Enseignement préscolaire primaire, secondaire et de l’Alphabétisation ; ministre  de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’emploi ;  ministre des Affaires sociale et de l’Action humanitaire.  Enfin, Jean Rosaire Ibara qui arrive au gouvernement comme  ministre du Contrôle de l’Etat, chargé de la qualité du service public et de la lutte contre les antivaleurs.

Sept ministres ne font plus partie du  gouvernement, dont deux étaient des ministres d’Etat, Gilbert Ondongo et Henri Djombo. Et cinq autres  ministres  Calixte Nganongo, Adelaïde Moungany, Antoinette Dinga Dzondo, Serge Zoniaba et Martin Aimé  Parfait Coussoud Mavoungou.

Le nouveau gouvernement piloté par Anatole Collinet Makosso   a désormais la lourde mission de lutter contre la corruption, améliorer les conditions d’accès à l’eau et à l’électricité, et faire face aux problèmes sociaux tels le paiement des arriérés des pensions de retraite. Il devra également mettre en œuvre les nombreuses promesses des campagnes du président Sassou Nguesso en faveur de la jeunesse du pays.

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