Une fête du 1er mai célébrée dans l’éparpillement
Les centrales syndicales ont célébré la fête du 1er mai dans la dispersion totale. Pourtant, il leur arrive de mener des activités en collège syndical pour défendre les intérêts des travailleurs. Mais pour une fête qui touche tous les travailleurs, chaque syndicat préfère regarder sur sa propre direction.
Le 1er mai 2018 a connu une dispersion dans les activités des différents syndicats au Congo. L’Union des syndicats du Congo (USC) a tenu son meeting en salle, le 30 avril, mais il a parlé des problèmes des travailleurs qui devaient célébrer la fête le 1er mai.
La journée du 1er mai, la Confédération des syndicats libres et autonomes du Congo (COSYLAC), a tenu son meeting dans la salle d’un hôtel. La Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) a organisé, quant à elle, un défilé à la place de la gare avec ses syndiqués. Le collège syndical de la société nationale d’électricité (SNE) a organisé un défilé puis un meeting de son côté. Toutes les manifestations ont eu pour point central, la revendication des meilleures conditions de travailleurs congolais.
Dans cette série des manifestations, seule la Confédération syndicale congolaise (CSC) a joué aux abonnés absents. Elle n’a organisée aucune action pour ce jour de fête des travailleurs. Ancien syndicat unique qui convolait en juste noce avec le parti unique à l’époque du monopartisme, la CSC ne devient que l’ombre d’elle-même.
Le gouvernement qui portait la fête du 1er mai, s’est contenté de faire une communication devant les syndicats les plus représentatifs et leurs militants.
Pourtant, ils ont la capacité de se mettre ensemble pour soutenir les intérêts de leurs syndiqués dans une entreprise. C’est ce qui est arrivé le 24 avril où la CSTC et la COSYLAC se sont associés pour prendre la défense de l’intersyndical de la douane, en difficulté.