Close

Une ONG plaide pour l’abolition de la torture au Congo

La représentante auprès des Nations Unies de la Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT Marie Salphati a appelé le 1er août à Brazzaville les autorités à abroger la torture au Congo.

« Nous réjouissons que le Congo ait aboli la peine de mort, mais nous l’encourageons à la ratification du deuxième protocole facultatif au pacte international relatif aux droits civils et politiques », a souligné Marie Salphati à l’issue de l’entretien avec le président de la Commission nationale des droits de l’homme Valère Gabriel Eteka- Yemet.

La représentante de la FIACAT a relevé que la nécessité pour le Congo d’appliquer les recommandations relatives à l’examen périodique universel au dépôt de l’instrument du protocole facultatif contre la torture visant à créer au niveau national un mécanisme de prévention de la torture, qui aurait accès à tous les lieux privatifs de liberté ».

Le représentant  national de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), Christian Loubassou a pour sa part fait savoir que  « nous avons saisi l’opportunité de la visite de la représentante de la Fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture, en vue d’affermir la collaboration entre cet organe et la Commission nationale des droits de l’homme, également de voir dans quelle mesure cette institution devrait accompagner la mise en œuvre des recommandations prises lors de l’examen périodique universel en novembre 2018 ».

Christian Loubassou a parlé d’un autre aspect de cette rencontre, lié à la mise sur pied d’un mécanisme national de prévention consécutif à la ratification par le gouvernement congolais du protocole facultatif à la convention contre la torture.

Un autre point épinglé par l’orateur est attrait à la sensibilisation et l’éducation des acteurs de la chaine pénale par la Commission nationale des droits de l’homme.