La rapporteuse spéciale auprès des Nations Unies, chargée des peuples autochtones, Victoria Tauili Corpuz a indiqué le 22 octobre à Brazzaville que les autorités devraient veiller à la mise en application de la loi n° 5- 2011 du 25 février 2011 portant promotion et protection des droits des peuples autochtones pour qu’ils se réjouissent de leurs droits.
« Lors des échanges avec le président de l’Assemblée nationale, nous lui avons fait part de toutes les observations et constats sur le terrain concernant ces peuples. La loi n° 5- 2011 du 25 février 2011 visait à faciliter l’accès des populations autochtones à l’éducation, la santé, mais sur le terrain ces dernières peinent encore à accéder à l’éducation, à la santé et à obtenir une carte d’identité », a indiqué Victoria Tauili Corpuz lors de son entretien avec le Président de l’Assemblée Isidore Mvouba.
Ces textes reconnaissent aux autochtones le droit de jouir, au même titre que les bantous, des bienfaits des droits civils, économiques, sociaux et culturels dans un environnement favorable à leur développement et à leur bien-être qui posent encore des problèmes au niveau de la mise en application.
La rapporteuse spéciale auprès des Nations Unies chargée des peuples autochtones a loué les efforts du gouvernement qui a procédé depuis 2011 à la ratification de plusieurs textes sur la protection des droits des populations autochtones, ceux malgré quelques difficultés dans sa mise en oeuvre.
« Il y avait encore des manquements dans la mise en œuvre de cette loi, mais grâce aux recommandations que nous avons fait à l’endroit de ces peuples, cela aidera les autorités à faire en sorte que la loi soit respectée dans son entièreté », a- t-elle ajouté.
Victoria Tauili Corpuz s’est également entretenue avec le président du Sénat Pierre Ngolo sur sa mission de travail en terre congolaise.
Victoria Tauili Corpuz présentera son expérience et les observations qu’elle a eu à faire sur les peuples autochtones le 24 octobre à Brazzaville.