La réunion des programmes nationaux de lutte contre le paludisme de l’Afrique ouverte le 9 août à Kintélé, département du Pool, va permettre aux experts de santé de tabler sur la mise en œuvre d’une stratégie pour l’éradication de ce fléau en Afrique.
Ouvrant les travaux de la réunion des programmes nationaux de lutte contre le paludisme de l’Afrique centrale, le ministre de la Santé et de la population Gilbert Mokoki a indiqué que le paludisme était une maladie potentiellement mortelle mais évitable et dont on pouvait guérir.
« En 2020, 95% des cas de paludisme et 96% des décès dus à la maladie ont été enregistrés dans la région Afrique Centrale. Les enfants de moins de 5 ans représentaient 80% de l’ensemble des décès dus au paludisme », a-t-il dit.
La directrice exécutive par intérim du partenariat RBM, Corine Karema a souligné qu’au cours de leur réunion, les représentants du Cameroun, de l’Angola, du Burundi, de la Centrafrique, de la république démocratique du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, du Rwanda, du Sao tomé et Principe et du Tchad identifient les lacunes qu’ils ont constaté et mettront en place des solutions, ensemble avec les programmes nationaux de lutte contre le paludisme, pour atteindre les objectifs qui consistent à élimination le paludisme à l’horizon 2030 dans la sous-région Afrique centrale.
La directrice a également indiqué que les huit pays de la sous-région devraient s’engager à établir des plans concrets pour accélérer la mise en œuvre de lutte contre le paludisme, une maladie qui compte en Afrique 94% de cas mondiaux. Cette réunion, qui a débuté le 9, prendra fin le 12 août.