Le directeur de cabinet du premier secrétaire de l’Union Panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) Philippe Mboungou Ndamba, a souligné, le 3 mars à Brazzaville, que leur formation politique prendra bien part à la concertation politique qui se tiendra à Ouesso.
Le cadre de l’UPADS a précisé que la politique de la chaise vide ne payant pas, il n’est plus dans leur intérêt de se mettre en marge des espaces de dialogue initiés par le pouvoir. « Il faut maintenant mener la lutte de l’intérieur pour réussir à dire ce que l’on pense. Nous ne nous trompons pas que tout est scellé d’avance, mais nous allons pour voir quelles sont les dispositions qu’ils ont prises pour la tenue des élections. Est-ce que la CENI, par exemple, sera-t-elle ouverte pour que la vraie opposition y entre ? Qu’est-ce qui est prévu sur le découpage électoral ?», a-t-il dit, au téléphone.
Depuis l’annonce par le gouvernement de la tenue de la concertation à Ouesso, avant les prochaines échéances électorale, la majorité des partis politiques affirment y prendre part. C’est le cas des Partis et Groupements du Centre et du Rassemblement des acteurs de la démocratie (RAD).
Les Partis et Groupements du Centre qui se sont réunis le 02 mars à Brazzaville, ont désigné Luc Daniel Adamo Mateta comme leur « interlocuteur » à cette concertation politique de Ouesso. Tandis que le rassemblement des acteurs de la démocratie (Rad), cartel politique regroupant huit partis et associations politiques, a été le premier a annoncé sa participation à la concertation. L’objectif visé par ce groupement politique est de participer aux débats politiques, précisément sur la gouvernance électorale afin, dit-il, de contribuer, aux côtés d’autres formations politiques de la nation, à la promotion de la démocratie participative dans le pays.
La rencontre politique de Ouesso fait suite aux précédentes organisées à Brazzaville (2009), à Ewo (2011), à Dolisie (2013) et à Sibiti (2015). Une rencontre qui se tient dans la perspective des élections législatives, sénatoriales et locales, prévues cette année. L’UPADS qui avait pris part aux autres rencontres avait boudé celle de Sibiti.
Le gouvernement veut organiser ces rencontres politiques pour améliorer la gouvernance électorale et consolider le processus démocratique au Congo. Le départ des différentes délégations est prévu le samedi 4 mars.