Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Valère Eteka a insisté sur la mise en œuvre des mesures décrétées par le Président de la République, qui devraient se faire dans le strict respect de l’ensemble des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.
La commission nationale des droits de l’homme a dans un communiqué de presse exhorté l’Etat, qui est tenu de veiller au respect du caractère sacré de la personne humaine et de la protéger, à prendre des dispositions qui conviennent.
S’appuyant sur les principes internationaux en matière de protection des droits de l’Homme, la CNDH rappelle que la personne humaine est sacrée et à droit à la vie, à la santé, ainsi qu’à la garantie de son intégrité physique et morale. A ce titre, elle se doit d’être traitée avec dignité et humanité et ne peut, en aucun cas, être l’objet de torture ou victime d’un traitement cruel, inhumain ou dégradant.
La CNDH met en garde certaines personnes mal intentionnées qui profitent de cette période de fonctionnement exceptionnelle de l’Etat, justifiée par l’état d’urgence sanitaire, dont elles jugent être un terrain fertile et potentiel, pour briller par de manquement criard au droit à la santé, de bavures policières, de coups et blessures, de toutes autres atteintes à l’intégrité physique et morale des personnes, de violations massives des droits de l’homme.
Pa ailleurs, la CNDH demande à la population d’observer avec rigueur et responsabilité, en dépit de quelques désagréments au quotidien, les mesures de barrières contre la propagation du virus COVID-19 prises par le gouvernement de la République.
La commission nationale des droits de l’homme réitère son appel à la compréhension, à la solidarité et à l’implication de toutes et de tous, d’agir ensemble, pour cette bataille sanitaire, car la guerre contre le COVID-19 est une affaire commune.