Van Andréa est un jeune artiste peintre qui compte parmi les diplômés de l’Ecole nationale des beaux-arts. Depuis 2014, l’idée de travailler avec le « tissu » l’obsède, comme l’atteste le recours au « pagne » dans la plus part de ses tableaux où il décrit la femme congolaise.
Ce peintre a approfondi son art, en exploitant le textile. C’est le « Jean » qui l’intéresse le plus. Van Andréa doit la technique du textile à Bill Kouélani, une autre artiste peintre, fondatrice et directrice des « Ateliers Sahm », une plateforme de recherche et de partage des savoirs en vue de promouvoir des jeunes talents.
Chez Van Andréa, la femme est à l’honneur. L’artiste a axé ses œuvres sur cette créature qui ne cesse de l’inspirer sur toutes les sphères. C’est alors qu’il associe le « tissu » à sa peinture pour former un tout cohérent, pour démasquer d’une part cette peau féminine qui se dépigmente, se transforme, se détruit. D’autre part pour mettre à nu ce souci permanent chez la femme d’être à la recherche du beau.
Van, au travers de son style figuratif parfois débordant du tableau, laisse échapper un cri : « femmes, vous en faites un peu trop! ». Le textile sur les toiles de l’artiste est une invite au toucher qui relève de la séduction. Une nature propre à la femme.
Cette passion de Van est extériorisée sur des tableaux riches en couleur. Il faut dire que le jeune peintre a su sympathiser avec la peinture et les pinceaux pour aborder des toiles aussi grandes qu’il en a coutume de peindre.
Van Andréa a parcouru le monde pour faire valoir son coup de pinceau. Bénéficiaire de plusieurs résidences en Europe, il est allé entre autres, en France, en Allemagne, en Suisse. En Afrique, son ombre a déjà sillonné la RDC et le Sénégal. L’artiste qui expose en solo ou en groupe exposera de nouveau ses tableaux le 11 mars 2017, aux « Ateliers Sahm », dans le cadre des manifestations organisées pour la journée internationale de la femme.