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WIMAFRICA-RDC entend renforcer les capacités des femmes des structures de l’AEMEC

WIMAFRICA-RDC entend renforcer les capacités des femmes des structures de l’AEMEC

Une délégation de l’Association des femmes du secteur maritime en Afrique de la République Démocratique du Congo (Wimafrica-Rdc), conduite par sa présidente nationale, Caroline Mawandji Masala, a exprimé le 13 mars à Brazzaville, au Secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (SEPCIM-AEMEC), Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck, son souci d’accroître, en terme qualitative, le nombre de femmes évoluant dans le secteur pour prétendre au poste de responsabilité.

« C’est une obligation partagée, vous devez plaider pour que les femmes comprennent que seule la compétence doit primer. Cette autonomisation doit passer par la compétence », a déclaré Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck auprès des femmes de Wimafrica, venue lui présenter leurs civilités, avant de se rendre au Centre régional de la sûreté et de sécurité maritimes en Afrique centrale (Cresmac), basé à Pointe-Noire.

Selon lui, «si les capacités ne sont pas renforcées, les questions de sûreté et sécurité se poseront toujours avec acuité. D’autant plus que les catastrophes observées ces derniers temps sont dues aux effets dévastateurs de l’Homme ».

Dans ce cadre, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a fait savoir que le Secrétariat permanent a récemment obtenu le financement de l’Union européenne sur la stratégie nationale pour la mer et les eaux continentales. A ce sujet, le SEPCIM-AEMEC fera du renforcement des capacités des femmes une de ses priorités, a-t-il souligné.

Par ailleurs, le Secrétaire permanent a souhaité que les rendez-vous entre le Secrétariat permanent et WIMAFRICA-RDC soient dynamiques, avec un suivi des actes et un contact définitivement noué. En outre, il a suggéré que la démarche de WIMAFRICA soit inclusive en créant des vraies passerelles pour qu’ensemble les femmes soient plus fortes.

Après des réciproques remerciements, le Secrétaire permanent s’est dit satisfait de l’intérêt que WIMAFRICA-RDC a accordé à la structure qu’il dirige, au carrefour de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, et qui entre autres, gère les questions de sécurité et sûreté maritimes et des eaux continentales.

Pour sa part, la présidente nationale de WIMAFRICA-RDC a présenté au SEPCIM-AEMEC les activités de leur association inscrite sur la feuille de route 2024. Dans ce document, l’accent est mis sur «la sûreté et la sécurité maritime » et la vulgarisation de la stratégie de l’Économie bleue, dont les deux aspects vont de pair.

De même, Caroline Mawandji Masala a fait savoir que la 4ème édition du forum international du numérique Congo couplée à la 10e édition de la conférence internationale des guichets uniques des opérations transfrontalières (GUOT), prévues du 20 au 23 mars 2024 à Pointe-Noire, s’est présentée comme une autre opportunité à WIMAFRICA. Compte tenu de ce double événement, elle a demandé aux femmes de s’inscrire massivement pour y participer.

 Dans les prochains jours, WIMAFRICA- RDC compte organiser une activité jumelée en partenariat avec WIMAFRICA- Congo que dirige, Victoire Itoua.

L’association WIMAFRICA a exprimé sa gratitude au Secrétariat permanent pour son accompagnement à l’aboutissement de cette démarche qui permet à Wimafrica de comprendre le rôle et le fonctionnement du CRESMAC à l’instar de leurs consœurs de l’Afrique de l’ouest avec le Centre régional de la sûreté et la sécurité maritime Afrique de l’Ouest (CRESMAO).