La grâce présidentielle profite à 26 prisonniers à Brazzaville

Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville, André Oko Ngakala a supervisé le 31 janvier la libération de 26 prisonniers de la maison d’arrêt de la capitale. Il s’agit des délinquants primaires, prévus et condamnés, bénéficiant de la grâce présidentielle annoncée depuis fin décembre.

Des femmes et des hommes détenus depuis quelques années à la maison de Brazzaville ont recouvré leur liberté. Ils purgeaient leurs peines d’emprisonnement à la suite des condamnations prononcées contre eux. Ces personnes étaient pour la plupart condamnées à cinq années de prison ou moins. Nombreux étaient déjà à une ou deux années de sortie.

Le directeur de l’administration pénitentiaire, Jean Blaise Komo a demandé aux détenus qui ont recouvré leur liberté de bien se comporter.

Après le décret pris le 31 decembre par le président de la République pour annoncer cette grâce, le ministre de la Justice Pierre Mabiala a travaillé à identifier les détenus qui devraient bénéficier de cette mesure. La grâce présidentielle a aussi concerné toutes les autres maisons d’arrêt du Congo.

Le président de l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC), Loambe Mike s’est réjoui de cette mesure car elle permet de décongestionner les prisons. « Nos prisons sont débordées de détenus. D’autres ne savent même pas pourquoi ils sont là. Mais c’est bien de voir que les prisons se libèrent », a-t-il dit.

Le nombre total des prisonniers qui vont bénéficier de cette grâce présidentielle n’a pas été communiqué par les autorités judiciaires. Les 26 bénéficiaires de la seule maison d’arrêt de Brazzaville ne font pas partie de ceux qui sont poursuivis ou condamnés pour les affaires politico-militaires. Il s’agit des délinquants primaires condamnés en correctionnel.