Le Congo réclame la contribution financière des Etats africains pour le FESPAM
Le ministre de la Culture et des arts, Léonidas Carel Mottom Mamoni a demandé le 8 février à tous les ambassadeurs africains accrédités au Congo de faire le plaidoyer auprès de leurs pays respectifs, afin qu’ils apportent leurs contributions financières pour l’organisation du Festival panafricain de musique (FESPAM). Le Congo finance ce festival à hauteur de 90%.
Le ministre Léonidas Mottom a sollicité cet apport financier des Etats africains lors d’une rencontre avec les ambassadeurs et chefs de mission diplomatiques accrédités au Congo. Il a estimé qu’il serait de bon aloi que cet évènement s’ouvre effectivement à tous les Etats africains, ce qui lui permettra de diversifier ses sources de revenus et d’atteindre ainsi un degré d’autofinancement élevé.
« C’est pourquoi, le comité de direction du FESPAM sollicite vivement l’appui des ambassadeurs et des chefs de missions diplomatiques, en vue de la mobilisation de tous les Etats de l’organisation panafricaine, des artistes, des experts et des bailleurs de fonds autour de l’organisation de la prochaine édition », a -t-il insisté.
Il a souligné l’impérieuse nécessité d’impliquer tous les Etats membres afin qu’ils assument leurs responsabilités en participant et en investissant dans cette institution panafricaine, dont la 11ème édition prévue en juillet prochain se tiendra sous le thème « Musique et Environnement en Afrique et dans la diaspora ».
Pour Léonidas Carel Mottom, « 22 ans après sa création, il nous semble urgent de donner un nouveau souffle au FESPAM ». Ce grand chantier, a-t-il poursuivi, passe entre autres par le renforcement de l’axe de coopération et de la mobilisation de tous les Etats africains.
Devant les diplomates africains, le ministre de la Culture du Congo a fait savoir qu’en dépit des difficultés de tous ordres, la République du Congo a organisé de 1996 à 2015, dix éditions du FESPAM, grâce à l’implication personnelle du président Denis Sassou N’Guesso.
Le FESPAM résulte de la décision des présidents africains prise lors d’un sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en 1995 de créer une institution publique à caractère culturel et scientifique ayant pour mission la promotion de la musique africaine et de sa diaspora.