À défaut d’être sur scène, les artistes brillent sur internet
Malgré la présence de la Covid-19 qui ne permet pas l’ouverture des lieux de spectacles, beaucoup d’artistes congolais, habitués de la scène, n’ont pas tari d’inspirations. Ces génies de l’art relèvent le défi via internet.
« Plus de public, plus de spectacle, plus d’entrée financier. Les artistes en souffrent beaucoup. Mais, il ne faut pas attendre la fin de l’orage pour danser. Il faut apprendre à danser sous l’orage, a conseillé l’artiste slameuse Mariusca Moukengué comptée parmi ces actifs qui, depuis le mois de mars dernier, n’ont pas baisser les bras. « Même dans la merde, une rose peut fleurir », a-t-elle fait savoir.
Sa créativité sur internet, lui a valu le 23 juin 2020, le prix SEBAS. Un prix de la diaspora congolaise qui lui a été décerné en rapport avec la réalisation de son clip ‘’ La rue, mon toit’’, où elle a eu à mettre en lumière la pénible vie des enfants de la rue au beau milieu du confinement. Ce prix a également été attribué suite à son projet ‘’Slamité’’ en partenariat avec le REIPER, axé sur les enfants délaissés, vivants dans les orphelinats.
Féru de la photographie d’art, André Désiré Loutsono dit Kinzénguélé a trouvé dans le confinement son champ d’exploitation pour produire ce qu’il a appelé : La photo d’aujourd’hui et de demain. En contact avec la nature, les éléments comme des escargots, des avocats, des arbres, sa plantation de manioc et bien d’autres encore, lui ont permis de faire une ballade photographique qu’il a intitulé ‘’ Gardons les yeux ouverts ‘’. « A l’occasion de la fête du théâtre le 27 mars, tout comme à la fête de la musique le 21 juin, j’ai sélectionné des images pour en faire un editing », a-t-il partagé.
Jules Ferry, conteur de l’Institut français du Congo (IFC) qui a fermé temporairement ses portes, ce a participé au projet ’’ Cultivons-nous avec l’IFC’’ en publiant des vidéo sur la sensibilisation. En partenariat avec l’Organisation international de la francophonie (OIF), il a soutenu les médecins qui sont en première ligne de front dans les centres hospitaliers de prises en charge des malades atteints de la COVID -19. « Nous avons essayez de donner le meilleur de nous-mêmes, quoi que le public en live nous manque énormément, a confié le médaillé d’or aux 8ème jeux de la Francophonie.