L’AFD lance la facilité Adapt’Action à Brazzaville
Le directeur de l’agence locale de l’Agence française de développement (AFD), Lionel Cafferini, a indiqué, le 24 janvier à Brazzaville, lors de l’atelier de lancement de l’initiative facile Adapt’action, que l’objectif visé n’était pas de prescrire des solutions aux Congolais, mais d’inscrire une dynamique partenariat entre le Congo et l’AFD.
« Il s’agit au contraire d’initier avec vous un processus d’accompagnement, de facilitation avec l’appui de nos experts. Cette approche va nous permettre de mieux appréhender vos besoins, priorités, stratégies afin de voir ensemble comment les accompagner, les appuyer au travers d’un instrument appelé la facilité Adapt’action », a-t-il précisé Lionel Cafferini.
L’objectif de la facilité Adapt’action est d’outiller les pays pour la mobilisation de financements climat afin de démultiplier les actions et investissement leur permettant de s’inscrire dans des trajectoires des développements résilientes. Il s’agit donc d’accompagner ces pays dans la consolidation de leur gouvernance climat pour une mise en œuvre réussie de leur CDN, la déclinaison de leur CDN en politique publiques sectorielles adossées à des plans d’actions concrets portant sur les secteurs le plus vulnérables au changement climatique (gestion des ressources en eau et sécurisation de l’approvisionnement, agriculture et biodiversité, évènements climatiques extrême), la conception de programmes et projets « climat » transformationnels, avec une priorité donnée à l’adaptation au changement climatique.
Roger Mpan a indiqué que le soutien à la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national (CDN), notamment pour le volet adaptation permettra la montée en puissance des investissements d’adaptation au changement climatique des pays volontaires.
Pour lui, le taux de déforestation très faible (0,052% par an) et le fort couvert forestier (69% du territoire national), classe le Congo dans la catégorie des pays à forte couverture forestière et faible taux de déforestation. « Le maintien de taux de déforestation faibles dans le pays constitue l’une des principales stratégies du secteur de l’utilisation forestière et des terres afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris visant à limiter la hausse de température en dessous de 2°C et à poursuivre les efforts visant à limiter la hausse à 1,5 °C au-dessus des niveaux pré-industriels », a-t-il indiqué.
Le succès de l’Accord de Paris sur le climat en décembre 2015 repose sur l’ampleur de l’engagement des pays dans le cadre de la COP21, illustré par la soumission de leur contribution déterminée au niveau national (CDN).