Améliorer les conditions de travail pour bonifier les résultats à l’enseignement technique

Le chef des services des statistiques du ministère de l’enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Olivier Ndobale, a souligné la nécessité d’améliorer les conditions de travaildans ce département ministériel.Ces conditions de travail non commodes sont souvent à l’origine de faibles résultats de fin d’année.

Olivier Ndobalea fait savoir que l’enseignement technique, présent dans 11 départements du Congo, compte dans l’ensemble 223 établissements notamment les centres de métiers y compris les écoles de formation professionnelle, les collèges et lycées d’enseignement technique. Sur 51 collèges d’enseignement techniques (CET) publics, 19 n’ont pas de latrines, 35 n’ont pas accès à l’eau, pas de forage ni puits, et 23 n’ont pas accès à l’électricité ni de groupe électrogène.  Alors que dans les 11 écoles de formations professionnelles publiques les conditions sont commodes.

Quant aux résultats des examens, le constat est le même.  Au Brevet d’études Techniques(BET) 53,58% en 2013 contre 41,4% en 2015.  Au BAC par contre, on note une grande amélioration des résultats de 16,75% en 2013 à 40,52% en 2015.Aussi, dans les filières industrielles, on trouve plus de garçons que des filles et le contraire dans les filières commerciales.

C’est à l’occasion de la réunion de formation des journalistes et attachés de presse sur les statistiques de l’éducation, organisé par le Projet de Renforcement des Capacités en Statistique (PSTAT) sur les statistiques de l’éducation, que M. Ndobale a exprimé sa doléance. Cette réunion visait en effet une grande visibilité des données statistiques et une meilleure diffusion et utilisation des informations statistiques.

Au cours de cette même réunion, Le chef de service des statistiques du ministère de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Kouyelikissa, a fait le point sur les statistiques de son département ministériel.Il a révélé qu’entre 2010 et 2015, le nombre d’enseignants a varié, en allant du primaire au lycée, en moyenne à 61% d’enseignants du public évoluant au primaire. 34% au collège public, contre 66% du privé et 67%. Ces statistiques sont stables au lycée public, avec un ratio de 54 élèves par maitre au public contre 42 au privé.